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Banque des Savoirs, Savoirs faire et savoirs être

8 octobre 2018

«La Magie De Voir Grand» de David Schwartz

«La Magie De Voir Grand» de David Schwartz Chapitre 1. Croire pour réussir Très peu de gens croient qu’ils peuvent déplacer des montagnes et par conséquent, très peu de gens y arrivent. Vous pouvez gagner en confiance en croyant que vous pouvez réussir. Voici les trois guides pour renforcer la force de votre foi : 1. Pensez «succès», ne pensez pas «échec». Soyez convaincu que vous pouvez réussir et vous conditionnerez votre esprit à créer des plans qui produiront votre succès. Imaginer que vous allez échouer conditionne votre esprit à générer d’autres pensées qui amènent à l’échec. 2. Rappelez-vous régulièrement que vous êtes meilleur que ce que vous pensez. Les gens qui réussissent ne sont pas des surhommes. Le succès ne nécessite pas un super intellect. Il n’y a absolument rien de mystique dans le succès et il ne repose pas sur la chance. Les gens qui réussissent ne sont que des gens ordinaires qui ont développé la foi en eux-mêmes et en ce qu’ils font. 3. Pensez grand. L’importance de votre succès est déterminée par la grandeur de votre croyance. Si vous développez de petits objectifs, attendez-vous à atteindre de petits résultats. Développez de grands objectifs et atteignez de grands résultats. Rien, absolument rien dans cette vie ne donne plus de satisfaction que de savoir que vous êtes sur la route du succès et de la réussite. Il n’y a pas de plus grand défi que de faire de vous-même une personne meilleure. Chapitre 2. Échapper à l’excusite, la maladie de l’échec Au plus un individu a du succès, au moins il est sera enclins à faire des excuses. Les personnes qui n’arrivent que rarement au bout de ce qu’elles entreprennent sont excellentes pour expliquer pourquoi elles n’ont pas atteint leurs objectifs. Selon La Magie De Voir Grand, Les quartes formes les plus courantes d’excuses sont : 1. La mauvaise santé, sous mille formes différentes, est utilisée comme excuse pour refuser de plus importantes responsabilités, échouer à gagner plus d’argent, et échouer atteindre la réussite. 2. Les excuses liées à l’intelligence sont tout aussi communes. C’est si commun que plus de 95 % des gens autour de nous l’utilisent à des degrés divers. 3. L’excuse de l’âge qui nous fait dire que nous sommes trop vieux ou trop jeunes pour accomplir un objectif est également extrêmement paralysante. 4. aucun jour ne passe sans que vous n’entendiez quelqu’un blâmer ses problèmes sur la malchance. Il est très rare que vous n’entendiez pas quelqu’un attribuer le succès d’une autre personne à la chance. Les personnes qui réussissent dans leurs occupations et entreprises telles que la vente, le droit, l’ingénierie, la comédie, ou tout autre, ont des attitudes supérieures et utilisent leur bon sens pour avancer. Chapitre 3. Briser vos peurs et prendre confiance en vos capacités Oui, la peur est réelle. Et nous devons reconnaître qu’elle existe avant que nous puissions là conquérir. De nos jours, la plupart des peurs sont d’ordre psychologique. L’inquiétude, la tension, l’embarras, les paniques découlent tous de pensées négatives. L’espoir est un début, mais elle a besoin d’action pour être victorieuse. Passez rapidement à l’action. Soyez décisif. Faites ce qui est juste et prenez confiance. Ayez les bons comportements chaque jour et vous commencerez à ressentir les émotions correspondantes. La magie de voir grand : briser ses peurs Mettez en pratique ces cinq méthodes : 1. L’action guérit la peur. Isolez votre peur et prenez ensuite des mesures constructives. L’inaction renforce la peur et détruit la confiance. 2. Faites un effort pour ne mettre que des pensées positives dans votre esprit. Ne laissez pas les pensées négatives se transformer en un monstre mental. Refusez tout simplement de vous souvenir d’événements ou de situations désagréables. 3. Rappelez-vous que les gens sont bien plus semblables qu’ils ne sont différents. Ayez une vision réaliste des autres. Beaucoup de gens aboient, mais il est rare qu’ils mordent. 4. Mettez en pratique ce que votre conscience vous dicte de faire. Cela vous évitera de développer un complexe de culpabilité. Faire ce qui est juste est une des règles les plus importantes pour réussir. 5. Marchez 25 % plus rapidement et dites ce que vous pensez. Chapitre 4. Voir grand Le succès ne se mesure pas en kilos, en centimètre ni par les diplômes, ou les antécédents familiaux; il est évalué par la grandeur de votre vision. Le niveau auquel nous voyons grand détermine le niveau de nos réalisations. Voyez donc aussi grand que possible. Pour voir grand, vous devez utiliser des mots et des phrases qui produisent des images mentales puissantes et positives. Regardez les choses non comme elles sont, mais comme elles pourraient l’être. Un grand penseur visualise toujours ce qui peut être fait dans le futur. Rappelez-vous que voir grand paye : 1. Ne vous vendez pas à bas prix. Combattez l’autodestruction et concentrez-vous sur vos forces, car vous êtes meilleur que ce que vous pensez. 2. Utilisez le vocabulaire des grands penseurs. Utilisez des mots qui incitent à la victoire, l’espoir, le bonheur, le plaisir ; évitez les mots qui produisent des images négatives et de défaite. 3. Étirez votre vision. Voyez ce qui peut être fait et pas seulement ce qui existe déjà. 4. Considérez votre job actuel comme important. Votre prochaine promotion dépendra surtout de la façon dont vous considérez votre emploi actuel. 5. Concentrez votre attention sur les grands objectifs. Avant de vous lancer dans de nouveaux projets, demandez-vous si c’est vraiment important. Chapitre 5. Penser et rêver de façon créative La plupart d’entre nous associent la pensée créatrice avec des choses comme la découverte du vaccin contre la polio, l’électricité, l’écriture d’un roman ou l’invention de la télévision couleur. Mais la pensée créatrice n’est pas uniquement réservée à certaines professions ni est elle limitée aux personnes super-intelligentes. Développer sa pensée créatrice, c’est tout simplement trouver de nouveaux moyens de faire les choses plus efficacement. Pour réaliser quelque chose, nous devons d’abord croire que cette chose peut être faite. Lorsque vous êtes persuadé que vous pouvez y arriver, votre esprit va travailler pour vous et vous aider à trouver les moyens d’atteindre ce que vous voulez. La magie de voir grand : pensées créatrices Croire libère le pouvoir créatif. Votre esprit trouvera un chemin si vous le laissez faire. 1. Croyez au fait que vous pouvez y arriver. Quand vous croyez que quelque chose peut être fait, votre esprit saura trouver les moyens d’y arriver. Croire à une solution ouvre la voie à la solution. Éliminez de votre vocabulaire et de votre pensée des mots tels que «impossible», «ça ne fonctionne pas», «Ce ne peut être fait», «pas la peine d’essayer». 2. Ne laissez pas les mauvaises habitudes de penser paralyser votre esprit. Soyez réceptifs aux nouvelles idées. Expérimentez. Essayez de nouvelles approches. Soyez progressifs dans tout ce que vous faites. 3. Posez-vous la question chaque jour, «Comment puis-je faire mieux ?», car il n’y a aucune limite à l’amélioration. Les réponses apparaîtront. Essayez et vous verrez. 4. Demandez-vous, «Que puis-je faire de plus ?», car la capacité est un état d’esprit. Vous poser cette question entraîne votre esprit à travailler à trouver des raccourcis. 5. Restez toujours curieux et soyez toujours à l’écoute des autres. Demandez, écoutez et vous aurez de la matière première pour prendre des décisions rationnelles. Rappelez-vous que les personnes à succès monopolisent l’écoute ; les autres gens monopolisent la parole. 6. Éveillez votre esprit. Restez stimulé. Associez-vous avec des gens qui peuvent vous aider à découvrir de nouvelles idées, de nouvelles façons de faire les choses. Rencontrez des personnes de différents intérêts professionnels et sociaux. Chapitre 6. Agir à l’image de vos pensées D’après La Magie De Voir Grand, nous recevons le genre de traitement que nous pensons mériter. Pour être importants, nous devons être persuadés que nous le sommes vraiment, ensuite les autres le penseront également. Votre manière de penser détermine votre manière d’agir. La manière dont vous agissez détermine à son tour comment les autres réagissent envers vous. Améliorez votre façon de penser. Penser comme les gens importants. Gravez dans votre esprit la question suivante:«Est-ce la façon dont une personne à succès agirait ?» 1. Donnez-vous une apparence importante; cela vous aidera à réfléchir de manière importante. Votre apparence influence les autres. Assurez-vous que cela vous donne le moral et développe votre confiance. Assurez-vous qu’on dise de vous : «Voici une personne intelligente, prospère et de confiance». 2. Pensez que votre travail est important et vous recevrez des signaux sur la façon de mieux faire votre travail. 3. Donnez-vous des mots d’encouragement plusieurs fois par jour. Rappelez-vous à chaque occasion que vous êtes une personne de première classe. 4. Dans toutes les situations de la vie, demandez-vous, «Est-ce la façon dont une personne importante pense ?» Puis écoutez et suivez la réponse. Chapitre 7. Contrôler votre environnement et vivre en première classe Le corps est ce dont il est nourri. De la même façon, l’esprit est ce dont il est alimenté. Demandez conseil uniquement aux gens de première classe. Demander conseil à une personne qui échoue dans tous ce qu’elle entreprend c’est comme consulter un charlatan sur la façon de guérir le cancer. Soyez de première classe dans tout ce que vous faites, y compris pour les produits et services que vous achetez. Développer un instinct pour la qualité. Cela paye et sur le long terme, cela coûte souvent moins cher que les choses de deuxième classe. 1. Soyez soucieux de l’environnement. Tout comme l’alimentation du corps construit le corps, une bonne hygiène de l’esprit développe l’esprit. 2. Faites en sorte que votre environnement travaille pour vous et non pas contre vous. Ne pas laisser les personnes négatives vous empoisonner l’esprit. 3. Ne laissez pas les gens avec un esprit étroit vous retenir. Les jaloux veulent vous voir trébucher. Ne leur donnez pas cette satisfaction. 4. Obtenez vos conseils auprès des gens qui ont réussi, car votre avenir est important. 5. Intégrez de nouveaux groupes. Découvrez de nouvelles choses stimulantes à faire. 6. Éviter les commérages. Lorsque vous parlez des gens, rester sur le côté positif. 7. Soyez de première classe dans tout ce que vous faites. Vous ne pouvez pas vous permettre d’avancer autrement. Chapitre 8. Mettre vos attitudes de votre côté Nous observons les attitudes à travers nos expressions, les tons de voix et les inflexions. Les bonnes attitudes vous rendent efficace dans vos relations aux autres et vous permettent de vous développer en tant que leader. la magie de voir grand : bonne attitude Cultivez ces trois attitudes et faites-en vos alliés : 1. Cultivez l’attitude «Je suis enthousiaste» Les résultats viennent en proportion de l’enthousiasme investi. Quand vous êtes intéressé par quelque chose, approfondissez et apprenez davantage sur le sujet. 2. Cultivez l’attitude «Je suis important». Les gens font plus pour vous quand vous les faites se sentir important. Faites preuve d’appréciation à chaque occasion et appelez les gens par leur nom. 3. Cultivez l’attitude «Service en premier» Faites-en une règle dans tout ce que vous faites. Donnez aux gens plus que ce qu’ils attendent. Chapitre 9. Adopter la juste attitude à l’égard d’autrui Dans La Magie De Voir Grand, Le succès dépend de l’aide des autres personnes. Le seul obstacle entre vous et ce que vous voulez être dépend du soutien des autres. Voici quelques principes à suivre : 1. Apprendre à se souvenir des noms. Ne pas se souvenir du nom de votre interlocuteur peut indiquer votre manque d’intérêt. 2. Soyez une personne décontractée avec qui il fait bon être. 3. Soyez détendu et facile à vivre. Que les choses ne vous hérissent pas. 4. Ne soyez pas égoïste. Ne donnez pas l’impression que vous savez tout. 5. Soyez une personne intéressante afin que les autres qui vous entourent obtiennent quelque chose de valeur en votre compagnie. 6. Apprenez à connaître vos défauts surtout ceux dont vous n’êtes pas conscient. 7. Tentez d’aplanir tous les malentendus que vous avez avec les autres. 8. Pratiquez à aimer les autres jusqu’à ce que cela devienne automatique. 9. Ne manquez jamais une occasion de célébrer la réalisation des autres, ou d’exprimer de la sympathie dans leur moment de tristesses ou de déceptions. 10. Donnez de la force spirituelle aux autres et ils vous donneront une véritable affection. Rappelez-vous que la majorité des personnes préfère plutôt parler d’eux-mêmes que de toute autre chose au monde. Lorsque vous les laisserez faire, elles vous aimeront pour cela. Chapitre 10. Prendre l’habitude d’agir Avoir une excellente idée n’est pas suffisant. Une bonne idée suivie par une action est 100 % meilleure qu’une idée formidable qui meurt par manque d’action. Attendre que l’ensemble des conditions soit parfait c’est attendre indéfiniment. Donner à vos idées de la valeur en passant à l’action. Pratiquez ces points clés : 1. Soyez une personne d’action. Quelqu’un qui fait des choses. Soyez un faiseur. 2. N’attendez pas jusqu’à ce que les conditions soient parfaites. Elles ne le seront jamais. Attendez-vous à des obstacles, à des difficultés et à devoir les résoudre au fur et à mesure qu’elles surviendront. 3. Rappelez-vous que les idées ne suffissent pas à amener le succès. Les idées prennent de la valeur que lorsque vous agissez. 4. Prenez des mesures pour remédier à vos peurs et prendre confiance en vous. Faites ce que vous craignez et la peur disparaîtra. 5. Vivez dans l’instant présent. Les mots comme «Demain», «la semaine prochaine», «plus tard», sont souvent synonymes du mot «échec». Soyez une personne «je commence dès maintenant». 6. Ne perdez pas de temps inutile à vous préparer à agir. Commencez à agir de suite. 7. Prenez des initiatives. Soyez bénévole. Montrez que vous avez la capacité et l’ambition de faire des choses. Chapitre 11. Transformer l’échec en victoire La défaite est seulement un état d’esprit et rien de plus. Conditionnez-vous à réussir de la manière suivante : rappelez-vous que vous voulez être aussi parfait qu’il est humainement possible de l’être. Rappelez-vous que vous voyez dans toute situation ce que vous voulez bien voir. Car la différence entre le succès et l’échec se trouve dans ses attitudes envers les revers, les handicaps, les découragements, et d’autres situations. La magie de voir grand : victoire Voici cinq repères pour vous aider à transformer les défaites en victoires : 1. Apprenez de vos échecs pour paver votre chemin vers le succès. Lorsque vous perdez, apprenez, et puis continuez à avancer pour gagner la prochaine fois. 2. Ayez le courage d’être votre propre critique. Cherchez vos défauts et vos faiblesses et corrigez-les. Cela fera de vous un professionnel. 3. Arrêtez de blâmer la chance. Rappelez-vous que blâmer la chance n’a jamais aidé personne à aller là où elle volait aller. 4. Mélangez persistance et expérimentation. Restez concentré sur votre objectif, mais ne vous frappez pas la tête contre un mur de pierre. Essayez de nouvelles approches et tentez de nouvelles expériences. 5. Rappelez-vous qu’il y a un bon côté dans chaque situation — trouvez-le. Chapitre 12. Progresser en vous fixant des objectifs Un but est un objectif et un objectif est plus qu’un rêve ; c’est un rêve pour lequel une action est prise. Rien ne se passe, aucun progrès n’est réalisé tant qu’un but n’a pas été établi. Sans objectifs, nous déambulons simplement à travers la vie. Les objectifs sont aussi essentiels à la réussite que l’air est à la vie, car sans objectifs nous ne pouvons pas grandir. Les gens sont jugés par la taille de leurs rêves. Personne ne réalise plus que ce qu’il vise à accomplir. Mettez ces principes suivants en application : 1. Ayez une vision claire de là où vous voulez aller. Créer une image de vous-même dix ans à partir de maintenant. 2. Rédigez votre plan sur dix ans. Votre vie est trop importante pour être laissé au hasard. Mettez sur papier ce que vous voulez accomplir dans votre vie professionnelle, et votre vie sociale. 3. Abandonnez-vous à vos désirs. Fixez des objectifs pour obtenir plus d’énergie. Fixez des objectifs pour faire avancer les choses. Fixez des objectifs et découvrez les vrais plaisirs de la vie. 4. Atteignez votre objectif une étape à la fois. Considérez chaque tâche que vous effectuez comme une étape vers votre objectif. 5. Construisez des objectifs sur trente jours. 6. Prenez des détours si nécessaires. Un détour signifie simplement une autre voie. Il ne doit jamais signifier abandonner votre objectif. 7. Investissez en vous-même. Entourez-vous des choses qui construisent la force mentale et développe l’efficacité. Chapitre 13. Penser comme un leader Obtenir le soutien et la coopération des autres exige la capacité de leadership. C’est la capacité de diriger les autres à les amener à faire des choses qu’ils ne feraient pas sans vous. Mais pour amener les autres à faire ce que vous voulez qu’ils fassent, vous devez voir les choses à travers leurs yeux. Pour être un leader plus efficace, mettez ces quatre principes de leadership en pratique : 1. Commercer avec les personnes que vous souhaitez influencer. Il est facile d’obtenir les autres de faire ce que vous voulez qu’ils fassent si vous voyez les choses à travers leurs yeux. Posez-vous cette question : «Qu’est-ce que je penserais si j’échangeais ma place avec l’autre personne?». 2. Appliquer la règle «Soyez-humain» dans vos rapports avec les autres. Demandez-vous : «Quelle est la façon humaine de gérer cette situation ?» Dans tout ce que vous faites, montrez que vous faites passer les autres personnes en premier. Donnez aux autres le genre de traitement que vous désirez recevoir. Vous en serez récompensé. 3. Pensez à améliorer tout ce que vous faites. Avec le temps nous avons tendance à devenir des copies carbone de nos chefs. Soyez sûr que le maître vaut la peine d’être dupliqué. 4. Prenez du temps pour réfléchir. La solitude est payante. Utilisez-la pour libérer votre puissance créatrice. Utilisez-la pour trouver des solutions à des problèmes personnels et professionnels. Passez un peu de temps seuls chaque jour juste pour réfléchir. N’hésitez pas à partager cet article sur vos réseaux sociaux préférés. Cela nous permet de savoir si nous créons le contenu qui vous intéresse.
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8 octobre 2018

Methodologie Culture Generale

Methodologie Culture Generale Contact watzap : 237 674603525 Email: hermamba@yahoo.fr AVANT-PROPOS. L’analyse des relations internationales, on le sait, est une épreuve on ne peut plus délicate. Cela peut se justifier pour 02 raisons. D’abord, il n’existe pas un document figé et exhaustif dans lequel le candidat pourrait tout simplement y puiser ce dont-il a besoin pour réussir son épreuve; ce dernier doit plutôt étoffer son bagage informationnelle de façon permanente et minutieuse, en recourant à une panoplie de sources (documents pluridisciplinaires, émissions radiodiffusées ; presse écrite ; internet, causeries éducatives, intuition et discernement personnel, etc.). Ensuite, l’analyse des relations internationales requiert un certain génie, une créativité voire une sagacité intellectuelle de la part de celui qui l’appréhende. Il va sans dire que cet exercice ne se limite pas à un simple exercice de restitution des connaissances acquises ; d’où la nécessité non seulement de « savoir ce qu’on doit dire », mais aussi et surtout de « bien dire ce qu’on a à dire ». Ce polycopié met à la disposition du candidat, une grille méthodologique à même de lui permettre de se démarquer avantageusement des autres. Sans avoir la prétention à une quelconque exhaustivité – loin s’en faut – nous vous exhortons d’exploiter minutieusement ce document. Ainsi, le jour-J, vous pourriez dire avec VAUVENARGUES que : « Nos plus sûrs protecteurs sont nos talents. Les rappels de méthodologie que nous vous présentons ici visent à rendre plus compréhensible le mécanisme de rédaction de vos sujets lors des concours et bien plus au-delà. Etant donné que « tout ce qui se conçois bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément », pour paraphraser BOILEAU, il est urgent pour les candidats de bien maitriser leurs sujets et surtout de bien les traiter. Il n’est donc pas question de tout dire, mais de dire dans une certaine organisation d’idées et d’arguments pour soutenir son analyse. Sachant que les concours officiels au Cameroun sont ouverts aux jeunes venant des filières différentes, il est de notre ressort de procéder à une approche transversale et holistique de la méthodologie afin que chacun s’y retrouve dans ce fascicule, indépendamment de sa spécialité à la base. Un sujet de dissertation traité dans les canons requis comprend donc naturellement une Introduction, un Développement et une Conclusion. I. Les Astuces pour une bonne introduction. L’Introduction a pour vocation de présenter le sujet et donner le sens du traitement envisagé par le candidat. Elle doit être claire, précise et cohérente dans la mesure où elle compte pour au moins 75% de la réussite totale de l’épreuve. Une bonne Introduction qui respecte toutes les règles conformes à l’orthodoxie des concours administratifs comprend les six (06) éléments suivants : 1- Le Préambule (amener le sujet). Il est question ici de trouver une formule qui doit vous servir de tremplin pour amorcer intelligemment votre sujet ; car, on n’entre pas dans un sujet de façon brusque et désordonnée. On peut amener son sujet au moins de quatre (04) manières, notamment à partir d’un fait d’actualité, d’un évènement historique, d’une citation ou encore d’une absurdité.  A partir d’un fait d’actualité ; Exemple: la dernière conférence de Yaoundé, tenue du 22 au 26 août 2017, sur le thème « la problématique de l’intégration politique et socio-économique du continent : le rôle du parlement panafricain » constitue un prétexte éloquent pour amener le sujet portant sur « la place du parlement panafricain dans le processus d’intégration africaine » (sujet IRMIC, sept. 2017).  A partir d’un évènement historique ; Exemple: Face à un sujet qui soulève l’épineuse question des « obstacles au processus d’intégration africaine » (sujet IRMIC, sept. 2017), un candidat avisé pourrait dire: L’avènement des obstacles à l’intégration africaine est aussi vieux que le processus régional africain lui-même. L’on se souvient que la défunte OUA est née de l’antagonisme entre le bloc de Monrovia et celui de Casablanca qui, au fil des décennies, s’est muté en obstacles structurels et conjoncturels sans précédent.  A partir d’une citation (ou dicton) Dans un sujet tel que « l’intégration européenne constitue t-elle un modèle d’intégration régionale dont l’Afrique peut s’en inspirer ?» (sujet IRMIC, sept. 2017), nous pouvons amener le sujet par cette citation emblématique du Président BARACK Obama lors de son discours du 11 juillet 2009 à Accra au Ghana, « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais elle a besoin de fortes institutions ».  A partir d’une absurdité. Exemple: Soit le sujet suivant : L’Afrique est-elle condamnée au sous-développement ? Pour amener le sujet ici, nous pouvons dire ceci : l’Afrique est potentiellement le continent le plus riche au monde, mais elle demeure économiquement le plus pauvre de la planète. Ce contraste que d’aucuns ont qualifié d’ « équation paradoxale » nous amène à nous demander si le retard de l’Afrique ne relèverait-elle pas d’une fatalité. En un mot, en matière de préambule, c’est l’originalité du candidat qui compte le plus. Gardez à l’esprit qu’un même sujet peut être amené de mille manières ; il n’existe donc pas une formule standard à « coraniser » pour bien amener son sujet. 2- La définition du ou des terme(s) clé(s). En cas de présence de plusieurs termes à définir, il faut éviter de procéder à une superposition des définitions dans l’introduction. Il faut au contraire établir de manière subtile la corrélation qui existe entre ces termes et trouver une formule brève pour ne pas alourdir le style de votre introduction. Pour des termes qui n’ont pas une définition consacrée (comme le développement, la guerre, le terrorisme, le bien, le mal, etc.), le candidat devra soit opter pour une explication en usant ses propres termes ; soit donner une définition proposée par un auteur de renom. Exemple : Dans un sujet tel que « la paix comme facteur de développement en zone CEMAC », les termes clés, comme vous pouvez le constater, sont la paix (notion abstraite) et le développement (absence de définition standard et univoque). Pour se tirer d’embarras, nous allons définir le premier terme par explication ; et, pour le second concept, nous allons nous « cacher » derrière la définition systématisée par l’économiste français François PERROUX. Nous n’oublierons pas d’établir le lien ou, mieux, la corrélation entre les deux mots à définir. L’on obtient donc ceci : La paix est une variable qui renvoie non seulement à l’absence de guerre, mais davantage à un état de stabilité politique et sociale permettant une saine et émulante mobilité des fluxs. Cela étant, tout climat de paix est susceptible de conduire au développement qui, selon François PERROUX, est l’ «ensemble des transformations matérielles, infrastructurelles et mentales adossées sur une amélioration qualitative du niveau de vie des populations à la suite d’une croissance économique observée ». 3- L’actualisation du sujet Actualiser le sujet consiste à « situer » ce dernier par rapport à la conjoncture ou à l’actualité politique, économique ou socioculturelle nationale et internationale. L’enjeu ici est de mettre en relief la pertinence épistémologique du sujet, question de montrer en quoi il revêt un regain d’intérêt. Exemple : dans un sujet tel que « la paix comme facteur de développement en zone CEMAC », nous pouvons actualiser le sujet en disant ceci : ce sujet vient à point nommé dans la mesure où la construction communautaire dans l’espace CEMAC est aujourd’hui mise en concurrence par la monté en puissance des menaces transnationales et asymétriques à l’instar de la menace alimentée par la secte terroriste Boko Haram. 4- La problématique. On doit la dégager de façon claire, sans équivoque et élégante. Le candidat pourra opter pour la technique qui consiste à poser deux questions principales correspondant respectivement aux deux grandes parties du corps du devoir. Retenez toutefois que l’on peut poser la problématique de façon interrogative ou alors de façon affirmative. Ainsi, face au sujet suivant : la scène internationale n’est-elle que le reflet du désordre ? L’on peut poser sa problématique sous l’une des deux (02) formes suivantes :  Peut-on expliquer la scène internationale par la seule catégorie de l’anarchie ? (Forme interrogative).  La question de savoir si l’anarchie demeure le seul paradigme d’explication de la scène internationale mérite d’être analysée. (Forme affirmative). 5- L’intérêt du sujet (facultatif). Cet élément de l’introduction, bien que facultatif, est susceptible d’apporter un plus dans la notation de la copie finale du candidat. L’intérêt peut être politique, économique, social, culturel, juridique, historique, pédagogique, etc… bien vouloir s’abstenir à ce niveau si on est à coût d’inspiration plutôt que d’avancer une bêtise qui pourrait s’avérer préjudiciable pour votre introduction. Exemple: dans le sujet: L’Afrique est-elle condamnée au sous-développement ?, l’on peut y déceler un intérêt pédagogique en ce sens que ce sujet interpelle l’Afrique à faire un diagnostic sans complaisance de sa situation pour : cerner ses faiblesses, consolider ses atouts et développer des stratégies pour enfin sortir de sa léthargie. 6- Annonce du plan. Il se fait de façon soutenue. Il faut éviter le style rébarbatif et alambiqué du genre « dans une 1e partie nous allons……… et dans une deuxième partie nous allons….. ». A cette formule surannée, l’on pourrait plutôt dire ceci : « s’il est irréfutable que………(I), il n’en demeure pas moins vrai que……(II) » ou encore « ce sujet commande que nous répertorions………(I) avant de tirer au clair………(II) ». II. Comment présenter le corps du devoir. En ce qui est du corps du devoir, il faut garder à l’esprit qu’il se fait en deux grandes parties. Hormis l’introduction et la conclusion, le corps du devoir pourrait épouser les articulations suivantes : INTRODUCTION (Une page et demie au moins) CORPS DU DEVOIR (en deux parties) I. TITRE DE LA PREMIERE PARTIE. (Chapeau d’introduction des sous-titres A et B). A. Première idée de la 1e partie. B. Deuxième idée de la 1e partie. (Grande transition permettant le passage de la 1e à la 2e partie) II. TITRE DE LA DEUXIEME PARTIE. (Chapeau d’introduction des sous-titres A et B). A. Première idée de la 2e partie. B. Deuxième idée de la 2e partie. CONCLUSION (Une page maximum). Il faut dire qu’entre les A et les B, le candidat a le libre choix de les subdiviser encore en 1 et 2. En plus, chaque paragraphe développe une idée principale articulée autour de trois axes :  on énonce d’abord l’idée à développer ;  puis on l’argumente ;  on l’illustre par des exemples concrets et palpables. Retenez que dans le corps du devoir, l’important se situe au niveau de la qualité de l’analyse et non pas la quantité. Plus on est synthétique, mieux on gagne en pertinence et en crédibilité. Le corps du devoir n’est donc pas un fourre-tout dans lequel le candidat s’attelle à ressasser tout ce qu’il connait du sujet proposé. Il faut discriminer ses arguments en privilégiant les plus saillants. III. La Conclusion. La conclusion qui est obligatoire doit être bien réussie car, elle seule, peut donner le contenu de notre travail. On doit y mettre trois choses : 1- Le rappel de l’objet du travail. Il est question de réitérer la question centrale qui a structuré notre raisonnement tout au long de notre analyse. 2- Le rappel des grands axes du devoir. C’est un rappel bref, concis et synthétique de ce que l’on peut retenir au terme de notre « gymnastique intellectuelle ». 3- L’ouverture des perspectives (éventuellement). Encore une fois de plus, il faut s’abstenir si on est à court d’inspiration au lieu d’altérer votre conclusion ; car, il faut le dire, l’ouverture du débat est un aspect on ne peut plus délicat de la conclusion. L’ouverture des perspectives est signe d’une bonne moralité intellectuelle, il faut cependant être prudent sur sa formulation.
8 octobre 2018

Banque Africaine de Développement (BAD) et Intégration africaine.

Banque Africaine de Développement (BAD) et Intégration africaine. Au lendemain des indépendances, l’Afrique est affaiblie par des décennies de domination politique et d’exploitation économique. Consciente de cette situation de vulnérabilité dans le concert des nations, elle va s’inscrire dans une dynamique régionale d’unité politique et d’intégration économique sous la bannière de l’OUA créée le 25 mai 1963. Il faudra attendre un an plus tard pour que naisse la Banque Africaine de Développement (BAD), institution financière multinationale de développement établie dans le but de contribuer au développement et au progrès social des États africains. Il est évident que la question du financement est l’un des paradigmes majeurs qui déterminent la survie et la puissance des grands ensembles régionaux dans un contexte marqué par la mondialisation et ses corollaires. Plus encore, les acteurs internationaux étant marqués par la quête des intérêts définis en termes de puissance, il est salutaire pour toute organisation internationale de se doter de ses propres fonds économiques d’intégration (à l’instar de la BAD) afin d’éviter les conditionnalités issues de l’aide extérieure. C’est dans ce sillage que les Etats membres de la défunte OUA ont mis sur pied la BAD qui, il faut le rappeler, joue un rôle activateur dans le processus d’intégration régionale africaine. Le déficit infrastructurel a toujours été cité parmi les principaux blocus qui handicapent le processus d’intégration africaine. La libre circulation des biens et des services ainsi que l’éclosion des échanges intra-africains ne peuvent être rendus opérationnels que grâce au concours des projets dits intégrateurs dans des domaines multiples et variés (transport, communication, télécommunications, industrialisation, académie, etc.). C’est fort de ce constat que les pays de l’UA ont mis sur pied la BAD en vue d’ « endogénéiser » le financement des projets de développement sur le continent africain. L’apport de la BAD dans la dotation du continent africain en infrastructures multiformes est à la fois innovateur et révolutionnaire. Il s’agit en fait d’une rupture paradigmatique d’avec le modèle de financement nord-sud, au profit d’un mécanisme de financement africain dans lequel l’Afrique est l’une des principales parties prenantes. Cet instrument présente ainsi l’avantage d’être conçu et adapté aux réalités sociétales africaines. De même, il vient prémunir les pays en développement des multiplies conditionnalités qui ont souvent émaillés la mobilisation des capitaux étrangers et de l’Aide Publique au Développement (APD). Les infrastructures de transport et de communications sont à la fois une condition fondamentale de désenclavement des hommes et un déterminant du rythme de la répartition géographique du développement. Cinquante ans après les indépendances, l'Afrique n'a pas fait de progrès dans le réseau de communication tant sur le plan de la flotte aérienne, navale que terrestre. Le réseau est resté vétuste avec les voies de communication datant encore de l'ère coloniale et se trouvant dans un état de délabrement fort avancé. L'absence des moyens de transports et communications de haute technologie pose un sérieux handicap à l'intégration de l'Afrique. C'est la raison pour laquelle par exemple le groupe de la BAD a mis au centre de ses activités la construction des infrastructures comme moyen de consolidation de l'intégration régionale. En 2008, la BAD a accordé un peu plus de 5,4 milliards de dollars pour le financement et la réalisation des projets sur le sol africain. Le tableau suivant fait état de la répartition dudit montant par secteurs d’activités dans la perspective de la réalisation des projets intégrateurs en Afrique : Dans le même ordre d’idées, la BAD a accompagné de façon significative le plan de redressement des pays africains au cours de la décennie 70, question d’atténuer les effets néfastes consécutifs aux Programmes d’Ajustement Structurels (PAS). Ainsi, la naissance de la BAD va venir résorber le problème de l’inadaptation des politiques de développement édictées pars les bailleurs de fonds (FMI, Banque Mondiale) et les réalités socio-économiques africaines. Ceci passe par la mise sur pied des prêts aux Etats membres, des reformes institutionnelles, de différentes formes d’assistance technique et de conseil en matière politique. La contribution de la BAD dans les projets sous-régionaux et nationaux n’est pas en reste. En guise d’exemples, la BAD est intervenue pour la seule période 2010-2015, à hauteur de 64 millions de dollars USD en Ouganda, et en 2011 elle a investit pour près de 500 millions de dollars USD en Tunisie. Les actions de la BAD peuvent être très diverses : financement de l’exploitation d’une mine de titane au Kenya, de cuivre en Zambie, de nickel à Madagascar ; soutien budgétaire destiné aux micro-, petites et moyennes entreprises en Egypte ; appui à la balance des paiements du gouvernement du Mozambique pour la réduction de la pauvreté ; financement d’une route entre la Guinée et le Sénégal, d’un barrage hydroélectrique en Ouganda ; réalisation d’études conceptuelles pour l’aéroport d’Addis-Abeba en Ethiopie ; allégement de la dette multilatérale pour les pays pauvres très endettés ; renforcement des capacités productives et financières des pays membres régionaux ; financements d’urgence ou de crises. La BAD a considérablement œuvré en faveur du processus de désendettement des pays africains placés sous initiative PPTE, afin de ramener la dette de ceux-ci soutenable. A titre illustratif, notons qu’au cours de la décennie 90, plus de 09 milliards de FCFA de dettes en faveur des 33 pays enrôlés dans l’initiative PPTE, ont été allégés grâce à la BAD. « Les pays du continent ne seraient pas surendettés, car aujourd’hui le niveau de la dette de ces pays serait de 35%. Ce chiffre est donc en dessous de la norme de 40%, en vigueur dans le milieu », selon les propres déclarations du président de la BAD. Cependant, malgré son optimisme sur l’état de la dette des pays africains, le président de la BAD estime néanmoins que le type de dettes contractées par ces pays pourrait causer du tort à leurs économies. Pour cela, il préconise des emprunts à des taux d’intérêt moins élevés qu’ils ne le sont actuellement (12% en moyenne en 2017, selon le FMI), ainsi que des termes un peu plus longs pour leur remboursement.
8 octobre 2018

Elements de Relations Internationales

RI sont au nombre de deux à savoir: Le Traite de paix de Westphalie de 1648. Mettant fin à la guerre de 30 ans, il apermis la consécration de l´Etat comme acteur central des RI; d´où le règne dustatocentrisme (période au cours de laquelle l´Etat s´affirme comme l´acteur exclusifde la scène internationale). La fin de la Guerre Froide à la faveur de la chute du mur de Berlin, le 09 Nov1989. Elle a façonné une scène internationale marquée par une reconfiguration de sesfacteurs structurants ainsi qu´une multiplication et une diversification des acteurs qui l´animent. Ceci étant consécutif à la démocratisation tous azimuts et l´expansion desvaleurs libérales.Les RI apparaissent de nos jours comme une science dont l´objet d´étude, fluctuant etdynamique, est la scène internationale et ses animateurs; et sa méthode se déploie àtravers une batterie d´outils et une gamme de grilles d´analyse, de théories et deparadigmes.L´Etat, Acteur classique et Central des RIC´est le maillon le plus ancien, stable et permanent sur la scène internationale. Il est àla base et constitue le socle des échanges horizontaux entre les entités; il est l´animateur principal des questions de finance et le régulateur aguerri des flux divers etmultiples aux frontières. Il est le garant de l´organisation sociale en son sein, disposedu privilège d´administrer les territoires, et est le dépositaire exclusif du monopolelégal de la violence.S´agissant des fondements de l´action internationale de l´Etat, il faut noter que lamondialisation a rendu impossible le mode de vie en autarcie. Ce qui fait que lesactions étatiques sont davantage d´envergure internationale et sous-tendues par unencadrement juridique balisé par les légalistes et les constitutionalistes. Plus encore, lastructure internationale amène l´Etat à interagir avec les autres dans la mesure où ilpartage ses frontières avec ses voisins, il participe à des organisations internationaleset il doit assurer le bien être de ses citoyens de l´étranger.Les Remises en Cause de la Centralite de l´Etat ou l´Etat en Crise.Elle s´observe à travers la poussée des acteurs infra-étatiques d´une part et la montéedes courants transnationaux d´autre part.Les acteurs infra-etatiques ou menaces du dedansCe sont les revendications et replis identitaires qui remettent en cause la centralité et l´unicité de l´Etat Nation (hostilité à l´égard du pouvoir central, velléités0 sécessionnistes, exaltation du sentiment ethnotribal au dessus de la nation, etc...)Notons aussi le processus de la decentralisation comme cause d´éfritement de lasouveraineté de l´Etat nation par le transfer des compétences et des ressources auxcollectivités locales décentralisées. Les facteurs transnationaux ou menaces du dehorsA la faveur de la mondialisation et de ses corollaires , on note une négation de lacentralité de l´Etat à travers l´émergence des phénomènes supra nationaux tels que: lesviolences transfrontières/transfrontalières (crimes organisés, terrorisme, intégrismereligieux, etc...), les fluxs transnationaux( circulation des hommes, biens et services;trafics illicites, émigration clandestine, rôle trouble des mas media, etc...) et la modede l´intégration régionale ( cession d´une parcelle de souveraineté pour la constructiond´un intérêt communautaire ou régional).Les Acteurs Privés dans les RIAu regard de la démocratisation de la scène internationale, l´intensification de lamondialisation, la chute du mur de Berlin (09 Nov. 1989), la décrispation des RI post-guerre froide, la perte de l´exclusivité de l´Etat et partant la fin du statocentrisme; onassiste de nos jours à la montée en puissance tous azimuts des acteurs privés sur lascène internationale.Comme acteurs privés des RI, on peut relever:-Des Organisations Non Gouvernementales (ONG)-Des Firmes Multinationales (FM)-Les syndicats et Associations Internationaux -Des Groupes Religieux et terroristes (Al-Qaida, Boko Aram, AQMI, etc.)-Des Individus (internationalement reconnus) Nous allons analyser spécifiquement les ONG et les Firmes Multinationales dans lecadre du présent travail.Les ONG dans les RI.L´ ONG se caractérise par:• Son caractère non lucratif, son action internationale et ses œuvres humanitaires etcaritatives.• Son eloignement de l´entité etatique, son but d´interêt général international et sadimension apostolique/universelle. • C´est une structure de droit interne, regroupant des personnes privées ou publiques deplusieurs nationalités, intenationale et charitable par ses actions, et depourvue de toutesprit de lucre.En ce qui est de la typologie des ONG, on distingue les ONG des droits de l´Homme,les ONG du développement et les ONG environnementales. Mais, il existe entre cesdernières un enchevêtrement ou une interdépendance; car les questions de l´environnement ne sauraient véritablement se détacher des enjeux environnementaux.Dans le même ordre d´idées, les ONG peuvent être regroupées en ONG de l´hémisphère Nord (détentrices des moyens colossaux) et ONG du Sud (moins riches etagissant en relai et en réseau avec celles du Nord).Les Firmes Multinationales dans les RILeur émergence est liée à l´essor du capitalisme selon Karl Marx et Engel in LeManifeste du Parti communiste. Pour ces derniers, le phénomène de1 transnationalisation des sociétés nationales procède de l´expansion du capitalisme qui,lui, est un système basé sur le désir de fructifier le capital et le souci de maximiser leprofit.Suivant son caractère international et sa multi présence dans plusieurs espacesterritoriaux, une firme multinationale est une société disposant d´au moins une filialeétrangère hors de son siège.Suivant l´élément de productivité, les sociétés multinationales, selon Mucchielli, sont“toutes entreprises possédant au moins une unité de production hors de ses frontières”.C´est dire que ladite filiale/unité de production doit bien pouvoir se différencier d´unesimple succursale commerciale.Pour Maurice Byé, les sociétés multinationales sont un ensemble intégré d´organisations de production contrôlées en divers territoires par un sens unique dedécision. Les Facteurs Déterminants des RIOn distingue principalement la Puissance et l´intérêt comme mobiles qui sous-tendentle comportement des acteurs sur la scène internationale.La Puissance dans les RI.Elle est au cœur du jeu des acteurs. Elle désigne la capacité de faire, de faire faire, d´empêcher de faire ou de refuser de faire. Les protagonistes de la scène internationaleagissent soit pour exprimer leur puissance, soit pour l´acquérir. Les indicateurs de lapuissance sont alors: L´armée et l´armement (détention de l´arme atomique par les membres permanents duconseil de sécurité, existence des bases militaires USA et françaises à travers lemonde, l´importance du budget de la défense,...) La variable économique (l´influence des BRICS [Brésil, Russie, Inde, Chine et SouthAfrica], le regroupement des G [G8, G20,....], l´influence de la Guinée au sein de laCEMAC, et de la Chine dans le monde,...). La Démographie (Chine, Inde, USA, Nigeria,...ont un atout démographique nonnégligeable).  L´étendue du territoire (atout à la fois économique [agriculture] et stratégique [moyende contrecarrer une menace éventuelle]) Les ressources naturelles (facteur de richesses pour les détenteurs et objet deconvoitises pour les nécessiteux). La maitrise des TIC et de la Technologie (en vue de domestiquer la médecine/science,booster le développement et, par ricochet, conquérir le monde).L´Interet dans les RI. ”La France n´a pas d´amis, elle n´a que des interets eternels”, disait le General DeGaulle. C´est dire, s´il en était encore besoin, que tous les agissements desprotagonistes sur la scène internationale sont intéressés. La multiplication des actes degénérosité ne sont en fait qu´une passerelle pour des élans impérialistes voirehégémoniques. La morale apparait donc davantage comme un moyen d´acquérir lalégitimité sur l´espace public international; d´avoir une voix qui porte et qui comptedans tous les fora mondiaux. La Morale dans les RI: l´Exemple des Droits de l´HommeIl n´existe pas une véritable antinomie entre l´intérêt, la puissance et la morale dans lesactions internationales des Etats; mais, il y a plutôt une interdépendance, mieux, un2 enchevêtrement logique entre eux. C´est dire que, la morale dissimule et sert lesintérêts de l´Etat qui, il faut le relever, est avant tout un agent rationnel qui ne fait pasœuvre de philanthropie. Pour s´en convaincre, il suffit de voir l´engouement et laspontanéité des Etats à l´appel de la charité et à la rescousse des populations endétresse (séisme d´Haiti en 2010, crise du Darfour, cyclonne en Chine, crise post-electorale en Cote d´Ivoire, etc...)Dans le même ordre d´idées, il n´y a qu´à voir la consécration d´une abondantelittérature allant dans le sens de la solidarité et la charité(Diplomatie des Droits de l´Homme, Responsabilité de proteger, etc...) .Ceci se traduit par un basculement tousazimuts d´une société stato-centré (qui place l´Etat au centre des actionsinternationales) vers une société homo-centrée (qui place l´Homme au centre descomportements des acteurs).
8 octobre 2018

LA PRIERE

LA PRIERE 1. Signification de la Prière La Prière Chrétienne est un échange avec DIEU (Lui seul) au nom de Son Fils JESUS CHRIST , fondé uniquement sur la Bible . En tant que « arme du Chrétien » ou « respiration de l’enfant de DIEU et de l’Église de JESUS-CHRIST », la prière est déclenche la manifestation de la puissance de DIEU. Elle sait toucher le cœur de DIEU et faire agir Son bras, d’où ses multiples facettes : • Prier = Adresser = Aller trouver… ou avoir recours à... • Prier = Invoquer = Appeler à son secours. • Prier = Supplier, Implorer = Prier avec instance. • Prier = Intercéder = Intervenir en faveur de quelqu'un. • Prier = Intervenir = Prendre part à une action ou jouer un rôle. • Prier = communiquer = Entrer en conversation avec Le CREATEUR de l’Univers. 2. Efficacité de la Prière La Prière efficace est non seulement celle qui est dite par celui qui a accepté JESUS CHRIST comme son Seigneur et Sauveur personnel (Nouvelle Naissance), mais aussi qui s’enracine sur les promesses faites par le SEIGNEUR. Ainsi, à la question de savoir s’il faut nécessairement croire en DIEU pour prier, la réponse est naturellement OUI ! La prière se fait au nom de JÉSUS CHRIST qui nous invite à aller à DIEU non pas en faisant valoir nos mérites, notre bonté ou le fait que nous sommes meilleurs que les autres, mais en regardant à son œuvre. La foi ne s'appuie pas sur ce que nous avons fait ou faisons, mais sur JÉSUS CHRIST et CE QU'IL A FAIT POUR NOUS. Prier au NOM DE JÉSUS CHRIST c'est donc laisser à JÉSUS le soin d'intercéder pour nous auprès du Père. Ainsi, le croyant peut parler à DIEU comme un père, au nom du SEIGNEUR JESUS-CHRIST. Si la prière vise à mobiliser la puissance de DIEU, elle est aussi un service de DIEU dans lequel chaque chrétien, sans exception, est invité à s’y consacrer. Il est certes le plus difficile, car souvent il s’exerce dans l’anonymat, dans le secret d’une chambre ; il ne valorise pas l’individu, mais ce qui compte c’est que DIEU soit lui valorisé. Il faut ici distinguer la vie de prière à l’Église et la vie de prière personnelle dans le secret de sa chambre qui sont deux pôles indissociables, voire complémentaires. 3. La Prière que DIEU agrée La prière c'est le cri du cœur montant vers DIEU. Elle ne s'apprend pas dans des manuels. Elle doit jaillir tout naturellement d'un cœur qui attend le secours divin, avec assurance. Elle doit à même temps exprimer la foi et s’imprégner de la foi de celui qui s’adresse à DIEU. Pas besoin de donner des ordres ou des injonctions à DIEU dans la Prière. Il est Totalement Libre et Souverain dans ses desseins. C’est une erreur que d’agir ainsi car la prière ne dicte pas d’ordre à DIEU, mais elle s’approprie ce que DIEU promet et offre dans sa grâce en JÉSUS-CHRIST. Il n’est donc pas nécessaire de prier en disant au SEIGNEUR, de faire ainsi ou comme cela, de donner des ordres dissimulés en conseils. Laissons le soin à DIEU de nous donner le meilleur et laissons de côté dans notre prière, nos plans, nos conseils etc. 4. L’Importance de la Prière La prière fait de l’enfant de DIEU un être avisé. Car celui qui veut la victoire commencera par la prière, nous connaissons tous cette expression « ne mettons pas la charrue avant les bœufs »… eh bien qu’il en soit ainsi dans notre vie chrétienne ! Laissons l’impatience de côté, pour nous armer de la sagesse qui elle, nous pousse à prier avant d’entreprendre une action. L'enfant de DIEU authentique aura une vie de prière, il l'aimera et l'entretiendra. 5. Qui Peut Prier ? A la demande des disciples : « Enseigne nous à prier », JÉSUS-CHRIST commence sa réponse par ces mots : « Quand vous priez, dites: Père! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne…. » La réponse à notre question se trouve dans les mots: "dites : Père !" Car qui peut s’adresser à une personne en disant père si ce n’est son enfant ? De plus, en cet instant, JÉSUS-CHRIST enseigne ses disciples. Donc la réponse à la question "qui peut prier?", c’est "les enfants de DIEU." Mais, me direz-vous, je connais telle personne inconvertie qui a été exaucée dans sa prière. Certes, je suis d’accord. Mais il faut bien faire la différence entre la prière de l’enfant de DIEU né de nouveau et la personne inconvertie. L'enfant de DIEU jouit du privilège de goûter la grâce à chaque instant de sa vie dans la présence de DIEU, sa relation avec DIEU étant depuis sa conversion étroitement liée à la personne du SEIGNEUR. C'est cette relation personnelle avec DIEU qui lui donne d’avoir une vie de prière. Ce qui n’est pas le cas d’une personne inconvertie, qui n’a aucune relation avec DIEU, mais qui, par sa vie dans le péché, est éloignée de DIEU. C’est une vérité, car "… nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui là qu'il exauce. " Dieu n’exauce pas les pécheurs, mais, dans son amour insondable, il se plaît à leur faire grâce. Voilà la grande différence. Donc, si une personne inconvertie est exaucée, il vaut mieux dire que Dieu lui à fait une grâce, afin de lui montrer Son amour, Sa grandeur, Sa miséricorde, Sa magnificence et ainsi l’amener à l’obéissance de la foi. Mais "l’exaucement" proprement dit est réservé aux authentiques enfants de DIEU qui prient leur Père et s’attendent à recevoir de Lui une réponse à leurs demandes. Pour avoir de l’assurance dans la prière, il faut que le cœur soit lavé, purifié par le sang de l’Agneau. Qui peut subsister dans la présence de DIEU sans avoir fait la paix avec Lui, sans avoir accepté JESUS-CHRIST comme Sauveur et Seigneur ? Personne ! Nous comprenons bien alors que seul le chrétien engagé dans la foi peut user de ce privilège, car un facteur non négligeable entre en action dans la prière: LA FOI 6- Où prier ? Le lieu de la prière sera défini par son aspect, car, en effet, la prière est divisible sous deux formes. - sous son aspect public : Elle est alors le fruit d’une réunion collective, au temple, à l’église ou encore dans une maison. Par exemple, après l’ascension de JESUS CHRIST, nous voyons les disciples persévérer dans la prière au temple : (Actes 3:1) - Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière. L’Église sous entend le corps de JESUS CHRIST, l’ensemble des croyants ayant à cœur d’intercéder en faveur de la Pierre. La prière de l’Église est une force à ne pas négliger devant l’adversaire de nos âmes. Ou encore, dans des endroits divers reconnus pour être des lieux de prière : (Actes 16:13) - Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. - sous son aspect privé : Elle est dans ce sens le fruit d’une relation intime avec DIEU, dans sa chambre ou un autre lieu dans un tête à tête avec DIEU. C’est de cette intimité avec DIEU que naîtra la force du croyant. Regardez Saül de Tarse. Avant de devenir l’apôtre Paul, il pria un jour dans le secret de son cœur : (Actes 9 :11)- …cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie. Ce même Paul priera bien souvent dans la solitude de sa prison ou avec un frère comme Silas. Souvenez -vous aussi de ce pharisien qui priait dans le temple ainsi : (Luc 18:11)- Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain. Du point de vue de l’éloquence, rien à dire. Il était même dans un lieu béni, terrain de la bénédiction et de l’exaucement : (1 Rois 8 :30,43) - Daigne exaucer la supplication de ton serviteur et de ton peuple d'Israël, lorsqu'ils prieront en ce lieu! Exauce du lieu de ta demeure, des cieux, exauce et pardonne!… Il a été dit : « Laisse plutôt ton coeur prier sans parole que ta bouche prier sans ton cœur » et cela est bien vrai. Et John Buyan de surenchérir en son temps : "Dans la prière, le cœur sans les mots est préférable aux mots sans le cœur " La prière est plus une affaire de cœur que de lieu. Il y a donc deux terrains propices à l’exaucement, si, bien sûr, le cœur y est. 1) La réunion de prière, car Dieu exauce son peuple réuni pour intercéder dans un lieu de culte ou une maison. 2) Mais aussi, tous les autres lieux : chambre, salon, au travail, en vélo, en voiture, au restaurant, etc… J’ai reçu à plusieurs reprises le témoignages de chrétiens qui avaient un temps dans l’intimité de DIEU, dans les toilettes, sur leur lieu de travail. Cela peut-être étonnera, mais DIEU a très souvent béni ces moments. Certes je vous l’accorde, l’endroit n’était pas des plus appropriés, à première vue, mais les cœurs étaient désireux de cette intimité avec DIEU et le SEIGNEUR l’honorait de Sa présence. Pour ma part, j’aime prier dans ma voiture. Pourquoi ? Simplement, parce que dans la voiture, j’ai du temps à perdre notamment pour aller au travail, alors je le passe en conduisant dans la prière en tête à tête avec DIEU. Alors imaginez maintenant ce temps dans la présence de DIEU. Voilà du temps de gagné et de dérobé au diable. Chacun doit en fait cultiver son propre jardin secret, son terrain propice à la bénédiction personnelle, ce qui sera pour lui "sa chambre" sur laquelle il peut fermer la porte pour être, dans le secret, en relation intime avec Dieu. Il y aura bien des différences dans les lieux, mais l’essentiel c’est d’avoir du temps et de donner de son temps pour prier et ne jamais oublier que le lieu propice à la prière, c’est avant tout le cœur. Que la prière soit publique ou privée, l’important, c’est d’avoir un cœur selon DIEU. De toute façon, celui qui aime la prière et qui par conséquence entretient une vie de prière dans le privé, aura une extension de son intimité avec DIEU dans les réunions publiques et vice versa. 6. Comment Prier ? La prière peut être à haute voix : (Psaumes 17:6) Je t'invoque, car tu m'exauces, ô Dieu! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole! C'est important de prier le plus souvent à haute voix. N’oublions pas que la prière est avant tout un dialogue. Et puis, dans toutes nos conversations, nous utilisons QUOI ? Eh bien, nos bouches, nos lèvres, nos langues … Pourquoi en serait-il autrement dans nos conversations avec notre Père céleste ? Voilà une bonne raison pour que nos langues se délient dans la prière. Nous qui trouvons logique que DIEU nous parle et qui Lui demandons si souvent de se faire entendre, ne devons-nous pas, en retour, Lui reconnaître le droit d’entendre le son de notre voix Le prier ? DIEU a créé la langue pour que nous l’utilisions. Reconnaissons que nous l’utilisons souvent à mauvaise escient, alors pourquoi ne pas comme renverser la vapeur et maintenant l’utiliser pour parler à celui qui nous l’a donnée. La prière peut être silencieuse : Même silencieuse, Dieu entend la prière. Nous n’avons pas affaire à un DIEU qui a des problèmes auditifs, bien au contraire. Même nos soupirs, DIEU les entend, comme Il entend les soupirs de son Esprit en nous (Romains 8:26). De même aussi, l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. Paul dira : Priez sans cesse (1 Thessaloniciens 5:17 ), mais comment faire ? Notre vie ne se prête pas à cela. Elle est si trépidante. Dans le quotidien il y a des occasions comme des lieux qui ne permettent pas une prière à haute voix, par exemple sur le lieu d’une activité professionnelle. Alors, faudrait-il se priver de la prière parce que le lieu ne se prête pas à cela ? NON ! Même en activité, rien ne nous empêche d’être en relation avec le Père dans la prière. Les mains peuvent être en train de travailler, tandis que le cœur, lui, est orienté vers le trône de la grâce. Je crois sincèrement que nous pouvons bénir DIEU de ce qu’Il a tout prévu pour nous permettre d’être à tout moment en communion avec Lui. N’est ce pas merveilleux ? Et c’est le privilège de l’enfant de DIEU, et, comme tout privilège, il serait dommage de ne pas en user, nous sommes même invités à en abuser. La prière peut se faire à genoux : (Luc 22:41) … et, s'étant mis à genoux, il pria. (Actes 20:36)… il se mit à genoux, et il pria avec eux tous. L'image pieuse de la personne agenouillée devant son lit, le soir avant le coucher, priant DIEU de lui donner une bonne nuit est aujourd'hui un peu vieillotte. Mais rien ne nous empêche cependant de nous placer sur nos genoux. Bien au contraire, c’est une attitude respectueuse. Elle marque la soumission, le respect devant Celui qui peut toutes choses, devant le Créateur de l’univers. DIEU est souverain et les enfants de DIEU sont Ses sujets. La prière peut se faire debout : (Marc 11:25) Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière … Certains aiment prier DIEU debout, DIEU ne manque pas de les bénir aussi. Ce n'est pas l'attitude physique qui compte le plus, c'est surtout l'attention donnée à son SAUVEUR: debout, à genoux ou assis, ou même couché, comme le dit le palmiste. (Psaumes 63:6). Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Il ne faut surtout pas rentrer dans cette polémique qui veut que le chrétien soit à genoux, assis ou debout pour prier, car, une nouvelle fois, ce qui compte, c’est l’attitude de cœur de celui qui cherche DIEU dans la prière et non l’attitude physique. Rentrer dans ces discussions, c’est faire le jeu du malin qui ne veut pas que les chrétiens prient. La prière peut se faire en fermant les yeux ou les yeux ouverts : En fermant les yeux, nous pouvons être plus attentifs à notre prière et ainsi éviter les pièges de regarder autour de soi… Lorsque j’étais petit, on m’avait enseigné que fermer les yeux, c’était comme fermer les volets d’une maison. Cette image, encore aujourd’hui, m'est restée. Elle a du vrai dans ce sens que, lorsque les volets sont fermés, la maison est alors isolé de l’extérieur. Le chrétien qui prie les yeux fermés se place dans une attitude de repos. Fermer les yeux équivaut à se mettre à l’écart du monde et de sa turbulence pour se placer dans une attitude de repos pour rencontrer DIEU. Mais il est possible de prier aussi les yeux ouverts. En effet, je me vois mal dans ma voiture, tout en conduisant, fermant les yeux pour prier… Ce serait de la folie, et DIEU nous demande d'avoir la foi mais pas d'être fous de cette façon-là. Nous pouvons avec autant d’efficacité prier DIEU les yeux ouverts ou les yeux fermés. Pour conclure: L’attitude, en fait, est adaptable à chacun. Ce qui compte, encore une fois, c’est le cœur. Ne vaut-il pas mieux avoir une vie de prière épanouie qui se passe la plupart du temps en position assise, qu’une vie de prière médiocre, malgré des heures et des heures passées à genoux ? Mon frère, ma sœur, prends l’attitude qui te convient le mieux et place toi devant DIEU. Il ne regarde pas à ta position physique, mais à ton cœur. Que celui-ci soit courbé et prêt à rencontrer son SAUVEUR et SEIGNEUR. C’est l’attitude que DIEU est en droit d’attendre de ses enfants. 7. Les Obstacles à la Prière JESUS CHRIST nous a dit : (Luc 11:10) - Car quiconque demande reçoit… Cette Parole est un avant goût à l’exaucement. Suite à cette Parole le chrétien est en droit de s’attendre à une réponse de DIEU à sa demande. Mais, il arrive qu’il n’y ait aucune réponse de DIEU à la prière,... Alors viennent dans les cœurs, les questions suivantes : pourquoi ? DIEU ne m ‘écoute pas ! DIEU ne m’aime pas ou plus ! pourquoi tu exauces ce frère et pas moi ? Pourquoi lui pourtant il est pire que moi ? Pourquoi ? Quand il n'y a pas de réponse à la prière, il est sage de faire un auto-examen, à la lumière de la Parole de DIEU et de son cœur. Car au lieu de pousser des plaintes pour finir par s’en prendre à DIEU lui même, il serait plus avisé de bien regarder dans le fond de son cœur si des obstacles n’ont pas pris place ? Que de peines inutiles, alors que l’exaucement ne tient qu’à l’état du cœur et de ses motivations. Si à la suite de cet examen vous découvrez quelque chose qui ne plaît pas à DIEU, confessez ce péché et croyez au pardon de DIEU afin que vos prières puissent être exaucées. (1Jean 1:9)- Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Ainsi le cœur plus léger vous pourrez à nouveau prier DIEU et vous attendre à sa réponse. Quelques Facteurs qui Provoquent des Obstacles à la Prière. Une relation manquant d'harmonie : entre mari et femme fait obstacle à l'exaucement à la prière. (1 Pierre 3:7) - Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. Le besoin de satisfaire son moi: en 1 mot l’égoïsme. (Jacques 4 :3) -Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Un esprit non pardonnant : ou rancunier entrave aussi la prière. (Mat. 5:22,24) -Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d'être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d'être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. (Mat 6:12) pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Beaucoup de chrétiens vivent sans réponse à la prière parce qu'ils ont fait du tort à d'autres, ou ont subi des torts et ont failli en ne s'humiliant pas pour chercher la réconciliation. La rancune, plus ou moins cachée, fait de nombreux ravages dans les cœurs, au sein des familles et des Églises. L'incrédulité :ou le manque de foi entravera la prière. (Jac 1: 5,7)- Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du SEIGNEUR. (Héb. 11:6 ) -Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de DIEU croie que DIEU existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Le péché : Le péché connu, non confessé et non abandonné sera un obstacle majeur à la prière. (Esaïe 59:2) - Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre DIEU; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. Quand vous priez, allez à Dieu en toute humilité, demandez lui de vous révéler s'il y a quelque chose qui ne Lui plaît pas. Jugez le péché, confessez-le ; appelez-le par son nom, abandonnez-le. Priez en toute simplicité, avec ferveur et foi; et DIEU écoutera et répondra. L’orgueil : Dieu a une sainte horreur de l'orgueil, celui ci est un obstacle à l’exaucement de la prière (Jacques 4:6 ) - Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Écriture dit: DIEU résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Chaque chrétien est invité à s’examiner (Galates 6:4) - Que chacun examine ses propres œuvres… ce conseil de l’apôtre prend une dimension importante dans le cadre de la prière. Car de cet examen en va l’exaucement de la prière. 8- Comment Rendre ma Prière Vivante ? - rendre ma prière vivante en méditant la parole de DIEU Qu'est- ce que la méditation ? c'est une activité de l'esprit pour réfléchir et trouver une application pour nous-mêmes sur les sujets variés que nous connaissons concernant DIEU, Ses voies, Ses promesses. C’est une activité sainte, consciemment exécutée en présence de DIEU, sous l'œil de DIEU, par l'aide de DIEU, comme étant une communication avec DIEU. Le but est de clarifier la vision mentale et spirituelle que nous avons de DIEU et faire de sa vérité un impact marquant sur notre esprit et notre cœur c’est une manière de se parler de DIEU en nous-mêmes en dehors de nos doutes et de l'incrédulité dans une attente de la manifestation de la puissance de DIEU et de sa grâce. - l’importance du silence dans la méditation. (psaume 46 :11) « arrêtez et sachez que je suis DIEU. » le silence est un temps qui permet à DIEU de placer ses pensées dans nos pensées et de nous parler. - conseils pour faire vivre la prière. prier avec des notes : liste de sujets pour lesquels je prie. prier avec un journal intime : dans lequel sont inscrites nos requêtes, les paroles de DIEU qui nous ont touchés. en gardant un tel journal, il est possible de suivre la progression de notre relation avec DIEU. Il sera une aide pour discerner la main de DIEU sur ma vie et assurera une meilleure compréhension de sa volonté pour moi. que mettre dans ce journal? - nos pensées intimes - copier les versets qui nous parlent - ceux pour lesquels j'ai besoin des explications de dieu - inscrire mes commentaires propres aux versets qui me touchent - inscrire les prières suscitées par les versets qui parlent à mon coeur - inscrire comment je ferai pour mettre en pratique ces versets qui me parlent - inscrire les changements dont j'ai besoin dans ma vie. comment choisir les passages de la bible pour une lecture personnelle? Juste ouvrir votre Bible et commencer à lire et laissez Dieu vous guider, ou suivre un plan d’étude, ou encore un calendrier, etc. … En lisant la Bible ou en l'étudiant pour un aspect en particulier, il peut arriver qu'un verset ou un passage non relié au domaine que vous lisez ou étudiez vous touche : inscrivez-le sur une page seule afin de pouvoir le méditer plus tard. Choisissez une section ou même un chapitre entier : prenez des temps d'arrêt, divisez-les en petites sections pour que vous preniez des petites portions chaque jour. LA PLACE À CHOISIR : Choisissez une chambre de votre maison, une pièce où l'on ne vous dérangera pas, loin du téléphone ou de toute autre chose qui risquerait de vous déranger. Mettez la T.V en position off ainsi que l’ordinateur. On ne va pas voir nos e-mails avant de commencer à prier. Nous aurons pris soin d'installer à nos cotés : bloc-notes, crayons de couleurs variées, papier, Bible et peut être même un surligneur pour marquer les passages qui nous auront touchés. S'asseoir avec DIEU et diviser son temps : un temps pour Lui parler, un temps pour lire Sa Parole, un temps pour L'écouter. Pour Lui parler : A) Un temps d'adoration (Lui dire combien nous l'aimons) B) Un temps de confession ( Lui amener nos péchés afin d'être purifiés) C) Un temps de remerciement ( pour les réponses obtenues, pour Sa bonté manifestée) D) Un temps de supplication ( pour nos besoins , ceux des autres, 9- L'EXAUCEMENT "Dieu exauce-t-il toutes les prières?" D'une manière ou d'une autre Dieu répond toujours à nos requêtes présentées au trône de Sa miséricorde. La Bible est pleine de prières exaucées. Dieu invite ses enfants à Le prier, c’est avec confiance que nous pouvons le faire, car il a promis de répondre (Jérémie 33:3) - Invoque-moi, et je te répondrai . Il y a deux conditions pour obtenir une réponse à la prière, nous trouvons celles-ci dans (Jean 15:7) - Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Demeurer en Lui: c'est garder une confiance totale en DIEU. Mais c’est aussi que la Parole de DIEU soit partie intégrante de notre personne. Si ces deux conditions sont remplies, nos prières seront exaucées. 10- DIEU et ses Réponses : 1) Dieu, peut dire un oui et répondre quelquefois immédiatement. Pierre a marché sur l'eau à la rencontre de JESUS. Lorsqu'il commença à s'enfoncer, il pria : "SEIGNEUR, sauve-moi." La réponse fut immédiate. (Matthieu 14:28-31). Il y a des situations qui font que la réponse de DIEU est quasi instantanée, ce fut le cas pour Pierre, qui était en danger de noyade. D’autres facteurs du "Oui" de DIEU. Parce que nous nous sommes confiés en Lui : (1 Chroniques 5 :20) -...car pendant le combat, ils avaient crié à DIEU, qui les exauça parce qu'ils s'étaient confiés en Lui. Parce que l’Eternel voit notre oppression ou l'oppression de notre peuple : (2 Rois 13: 4)-....L'Éternel l'exauça, car il vit l' oppression sous laquelle le roi de Syrie tenait Israël. Parce que L'Éternel se laisse fléchir : (2 Chroniques 33:13)- Il lui adressa ses prières, et l'Éternel se laissant fléchir, exauça ses supplications… Parce que nous l'invoquons :(Psaume 99: 6) - ....et Samuel parmi ceux qui invoquaient son nom, invoquèrent L'Éternel, et il les exauça. 2) DIEU, peut dire un NON Le « NON » de Dieu est aussi une réponse à la prière à ne pas négliger. Même si DIEU dit non, gardons confiance en DIEU qui veut notre bien. (Matthieu 6:8 )- …car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. DIEU nous donnera toujours le meilleur. Imaginons un instant qu’un enfant de 07 ans nous demande pour jouer une hache bien aiguisée. Notre attitude responsable sera de dire non, parce que nous savons quels sont les dangers de dire oui à une telle demande. Eh bien, DIEU agit de même avec ses enfants, Il ne va pas nous accorder des choses qui nous feraient reculer spirituellement ou qui seraient contraires à ses desseins pour nous ou son œuvre. D’autres raisons du "NON" de Dieu. A cause de l'iniquité dans nos cœurs : (Psaume 66:18) -si j'avais conçu de l'iniquité dans mon cœur, le SEIGNEUR ne m’aurait pas exaucé. A cause de nos péchés non confessés : (Esaïe 59:1-2)- Non, la main de L'ÉTERNEL n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre, mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre DIEU, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et L'empêchent de vous écouter. Parce que ce n'est pas dans Sa volonté : (Actes 16:6)-Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la Parole dans l'Asie... 3) Dieu peut dire: "Attends!" et retarder ainsi le temps de l’exaucement. Le délai est selon la volonté de DIEU, Il est souverain et surtout Il sait très bien ce qu’il fait. Prenons le cas de la résurrection de Lazare, qui, à mon avis, illustre parfaitement l’exaucement retardé. L’évangile nous dit que Lazare était malade. Marie et Marthe envoient quelqu'un pour que JESUS vienne et le guérisse, mais JESUS- CHRIST tarde jusqu'à ce que Lazare soit mort. Puis il est mis dans le tombeau, et quatre jours ont encore passé. Ensuite, JESUS- CHRIST vient et le ressuscite. La réponse a été retardée, mais accomplie. C’est ainsi que le SEIGNEUR en a été glorifié davantage. 4) Dieu peut répondre différemment à notre attente. Eh, oui la réponse de DIEU peut différer de notre demande. Après tout, n’est-Il pas souverain ? Il sait ce qui est bon pour chacun, alors Il donne le meilleur et, quand bien même cela diffère de notre attente, nous recevons de Lui le meilleur. Par exemple, vous priez pour la patience et DIEU vous envoie des épreuves, des tribulations et des afflictions. Pourquoi ? Parce que cela produit la patience (Romains 5:3 )-Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance. DIEU a donc répondu à votre prière, mais sa réponse n’est peut être pas comme vous l’avez souhaitée, et pourtant, le résultat, c’est votre patience qui grandit, à condition, bien sûr, que vous surmontiez l'épreuve. L’attente a cette faculté de nous faire grandir dans la foi. C'est aussi un moyen de DIEU d’éprouver notre foi en nous plaçant en situation d’attente : (1 Pierre 1:7) afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, (qui cependant est éprouvée par le feu) ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque JESUS- CHRIST apparaîtra. Conclusion : Dieu répond à toutes nos prières, pas toujours selon nos souhaits mais selon Sa sagesse. Gardons à l’esprit : "Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment DIEU, de ceux qui sont appelés selon son dessein" (Romains 8:28) 11- Pourquoi prier ? Essayons de répondre à cette question en considérant la situation de celui ou de celle qui cherche DIEU par la prière. POURQUOI UN NON-CHRETIEN VA –T-IL PRIER ? Dans la vie de chaque individu, des événements ou des situations particulières vont pousser à la prière. Cela n’est pas une généralité, mais, bien souvent, nous avons eu connaissance de témoignages de personnes ayant rencontré DIEU après avoir poussé un cri de détresse suite à une situation de crise par laquelle ils passaient. Pour ma part, cela fut ainsi. Je ne savais rien de la prière, ou si peu, mais à un moment donné de ma vie, étant dans le creuset de l’épreuve, ne sachant plus vers qui me tourner, j’ai crié alors à DIEU. « DIEU, si tu existes, aide-moi! », voilà quelle a été ma première prière. A peine l’avais- je terminée qu’une paix que je ne connaissais pas m’a alors saisi. DIEU venait de répondre à mon cri de détresse contenu dans cette prière. Depuis lors, ma vie entière a été bouleversée. POURQUOI UN CHRETIEN VA –T-IL PRIER ? En ce qui concerne le chrétien, sa prière n’est plus, comme pour le non chrétien, disons occasionnelle ou motivée par des circonstances périlleuses, mais elle est belle et bien le reflet de sa vie nouvelle en Christ. En effet, l’Ecriture dit : (2 Corinthiens 5:17) - Si quelqu'un est en CHRIST, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Ainsi, une des nouveautés occasionnées par la nouvelle naissance sera une vie de prière. La prière devient comme la respiration: un élément indispensable pour que la vie en CHRIST s’épanouisse et prenne de la force comme de la maturité. L’apôtre Paul nous invite de la part du SEIGNEUR: « Priez sans cesse ». (1 Thessaloniciens 5:17). Nous comprenons bien que cette parole s’adresse à des gens qui connaissent le SEIGNEUR et qui vivent avec Lui et pour Lui. Voyons quelques réponses à la question: "Pourquoi prier ?" A) Parce que JESUS- CHRIST a dit qu'il faut toujours prier. (Luc 18:1) -JESUS leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. (Matthieu 26:41 ) - Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Cette seule déclaration de JESUS- CHRIST doit nous interpeller, car si JESUS- CHRIST l’a dit, c’est qu’il a raison, nous sommes donc invités à suivre le Maître. Non seulement, JESUS- CHRIST dit qu’il faut prier, mais, par son exemple, il laisse un modèle, car Lui-même pratiquait la prière. (Marc 1:35) - Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, (JESUS) se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. B) Parce que c'est par la prière que l’on obtient quelque chose de DIEU. (Jacques 4:2) -… vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. DIEU est à l'écoute des besoins de ses enfants, non seulement il entend mais ce qui est formidable c'est qu'il se plait à donner. C) Parce qu'il y a de la joie dans la prière. (Jean 16:24) - Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Quel sujet de joie que de passer du temps dans la présence du PERE CELESTE. Pour l'enfant de DIEU c'est un vrai bonheur, ce tête à tête comme ce cœur à cœur avec le SEIGNEUR est pour lui une richesse ineffable, un sujet de joie formidable. D) La prière peut délivrer de toute affliction. (Psaumes 34:7) - Quand un malheureux crie, l'ETERNEL entend, et il le sauve de toutes ses détresses. DIEU est à l'écoute des cris des siens, il aime venir en aide à ceux qui savent se confier et s'attendre à lui dans la détresse. E) Parce que la prière est un accès à la Puissance Divine. (Jérémie 33:3) - Invoque-moi, et je te répondrai; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas. (Actes 4:31) - Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. N’est-il pas dommage de se priver de cette puissance pour l'épanouissement de sa vie chrétienne, alors qu’il suffit de la demander et de la recevoir par la foi ? F) Parce que la prière peut ouvrir les trésors de la sagesse de DIEU. (Jacques 1:5) - Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à DIEU, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Entre nous, un grand nombre des richesses du SEIGNEUR sont gaspillées et cela simplement parce que les enfants de DIEU n'osent pas les demander ou ne cherchent pas à les posséder. Alors que DIEU est disposé à donner. G) Parce que c'est un péché de ne pas prier. (1 Samuel 12:23)- Loin de moi aussi de pécher contre l'ETERNEL, de cesser de prier pour vous! … Nous sommes invités à méditer ce verset en regardant à notre vie personnelle de prière afin d'en tirer la conclusion qui s'imposera. H) Parce ce que c’est le devoir du chrétien d’avoir à cœur de prière pour l’humanité. (1 Timothée 2:1) - J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes.
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6 octobre 2018

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4 octobre 2018

Pratique des Negociations Internationales

Pratique des Negociations Internationales 1- Définition du concept de « Négociation Internationale ». La « Négociation » au sens large du terme est une démarche volontaire et partagée des parties en présence pour réduire les conflits (divergences) susceptibles de survenir ou déjà en cours. Cette négociation peut se faire à l’intérieur des sociétés étatiques (négociation intra-étatique), ou alors entre celles-ci et les autres acteurs des Relations Internationales (négociation interétatiques). La « Négociation Internationale », qui est celle qui se déroule entre les Etats et les autres sujets de droit international, est celle qui va retenir notre attention dans le cadre de cet enseignement. 2- Quel est le champ d’action de la « Négociation Internationale » ? La « Négociation Internationale », encore appelée « Négociation diplomatique », a pour terrain d’action les Relations Internationales d’où elle tire sa source et sa consistance. Elle se s’effectue entre acteurs des Relations Internationales (Etats, Organisations Internationales, Organisations Intergouvernementales, Organisations Non-Gouvernementales, etc.) à travers leurs représentants dûment mandatés. 3- Quelle est la typologie de la « Négociation Internationale » ? On distingue principalement deux (02) types de Négociations Internationales à savoir : la Négociation Interétatique (Bilatérale) et la Négociation Collective (Multilatérale).  La Négociation Interétatique (Bilatérale) Elle se fait de façon directe, entre les représentants des deux parties et, de façon indirecte, par le truchement des bons-offices ou la médiation.  La Négociation Collective (Multilatérale) Encore appelée Diplomatie Parlementaire, elle se déroule majoritairement dans le cadre des Organisations Internationales qui est le lieu par excellence de la pratique du consensus. Elle fait souvent appel, dans le cadre informel, des logiques du bilatéral dans le but de convaincre un à un des partenaires à la négociation. La particularité de la Négociation Collective (Multilatérale) se traduit par le fait qu’elle est bien encadrée et normée tant par les groupes de travail, commissions ou conseils de l’Organisation, que par les institutions représentants les gouvernements des Etats. 4- Quels sont les préalables de la « Négociation Internationale » ? Deux (02) préalables essentiels sont requis pour rendre opérationnelle une Négociation Internationale. Il s’agit de :  La reconnaissance réciproque des parties adverses comme interlocuteurs officiellement et dument mandatés. Cette désignation des personnes habilitées à négocier pour le compte de leurs Etats ou Organisations est scellée par les lettres de pouvoirs ou de pleins pouvoirs.  La motivation pour chaque partie de parvenir à un Accord ou Consensus sur la base d’un minimum d’intérêt commun ou complémentaire. Toute Négociation Internationale vise un but, un intérêt national, sous-régional ou régional. Cet intérêt peut être politique, diplomatique, économique ou stratégique. La motivation de chaque partie à la négociation réside dans cet intérêt qu’elle tire de la partie adverse. 5- Le profil d’un bon négociateur. Le négociateur (diplomate), investi des pouvoirs ou des pleins pouvoirs, est le principal acteur de la négociation. Il doit se démarquer par les règles de bienséance en matière de « savoir-être » et de « savoir-faire ». Ce profil intègre entre autres :  Une bonne tenue corporelle, comportementale et vestimentaire ;  Une bonne culture générale qui complète la formation de base reçue ;  Une maîtrise technique du dossier ;  Une maîtrise de l’expression écrite et orale dans la langue convenue pour la négociation ;  Charme, assurance et confiance en soi ;  Séduction et charisme personnel ;  Grande capacité d’écoute et de synthèse ;  Patience et flexibilité, etc.… 6- Les principales phases d’une bonne « Négociation Internationale » ? Trois (03) phases sont généralement mises en exergue à savoir :  L’Inventaire des points de litige Il s’agit pour chacune des parties d’exposer ses positions sur le dossier et de développer ses exigences et attentes à l’issue de la négociation. Ici, c’est l’intérêt national qui prime sur les considérations d’ordre personnelles ou individuelles.  La Reconnaissance des possibilités de négociation C’est la phase la plus longue et la plus difficile de la négociation. Ici, les différentes parties s’attèlent à concilier rigueur et intransigeance sans toutefois bafouer les normes de courtoisie et de respect mutuel qui encadrent la pratique diplomatique.  Le dénouement C’est la phase au cours de laquelle la négociation est censée avoir atteint un point de non-retour afin que l’Accord soit conclu. L’Accord doit faire l’objet d’un consensus entre les parties. 7- Les techniques de la « Négociation Internationale » ? Plusieurs techniques participent à une Bonne Négociation Internationale à savoir :  La persuasion et l’argumentation dans les démonstrations. La manœuvre consiste à amener la partie adverse à partager les vues que l’on voudrait qu’elle adopte.  La menace qui promet des mesures de rétorsion (embargo commercial, rupture des relations diplomatiques, etc.). Cette pratique est courante entre les décideurs politiques mais, plus rare entre les Etats qui, selon le droit international, sont reconnus formellement comme libres et égaux.  Le Bleuff. C’est le fait de croire à la capacité ou la détermination d’appliquer les sanctions voire de les faire respecter.  La dissimulation ou la ruse C’est une technique qui consiste à ne pas dévoiler trop clairement et tout de suite tous ses objectifs et attentes.  L’ambigüité constructive Il s’agit de faire des formulations générales dans l’optique de dépasser les oppositions et contradictions possibles. Cependant, cette stratégie peut plutôt générer des malentendus et des crises de confiance entre les protagonistes à la négociation.  L’invention Elle intervient lorsque les termes de la négociation de départ sont bloqués. Pour cela, il s’agit de proposer un nouveau cadre de négociation dans lequel une solution à laquelle personne n’y avait pensé serait possible.  Les concessions Encore appelées donnant-donnant ou gagnant-gagnant, les concessions visent à rendre flexibles la négociation en octroyant un bénéfice ou faveur au camp adverse.  La diplomatie publique Elle consiste à se servir de l’écho des médias et de l’opinion publique nationale et internationale pour contrebalancer et peser sur le déroulement de la négociation. 8- Quels sont les objectifs de la « Négociation Internationale » ? Quatre (04) objectifs sont généralement évoqués pour justifier ou légitimer la conduite des Négociations Internationales. Il s’agit de :  L’extension dans le temps C’est le prolongement des conditions existantes pour confirmer un statuquo.  La normalisation C’est le fait de redresser une situation considérée comme anormale du point de vue du droit international.  La redistribution C’est un jeu à somme nulle basé sur un bénéfice réciproque. Ainsi, ce qu’un acteur gagne, l’autre le gagne également.  L’innovation Elle vise à modifier une situation existante au profit des différentes parties prenantes à la négociation. 9- Remarques conclusives. En un (01) mot, nous pouvons retenir trois (03) notions majeures de cet enseignement. Primo. La Négociation Internationale n’est rien d’autre que le fait pour les acteurs internationaux de se servir de leurs représentants dument mandatés pour séduire et convaincre leurs homologues à rallier leurs points de vue. Secundo. Le résultat de toute négociation est à la fois le produit des rapports de forces et de puissances des parties négociantes, et aussi l’habileté diplomatique du diplomate à persuader (convaincre) ses homologues sur la table des discussions. Tercio. La complexification de la vie internationale, la multiplication des conflits, la globalisation de l’économie dans les sociétés contemporaines, tendent aujourd’hui à rendre la négociation tantôt incontournable (on ne peut plus s’en passer de nos jours), tantôt délicate (il faut la manier avec tact et professionnalisme en tenant compte des contraintes de l’environnement international). Au demeurant, la négociation reste le moyen par excellence pour dissiper les conflits entre acteurs sur la scène internationale. Malgré ses imperfections, elle reste préférable à la technique juridictionnelle de résolution des différends.
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