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Banque des Savoirs, Savoirs faire et savoirs être
3 octobre 2018

L'Economie pour les débutants

L'Economie pour les débutants

 

Qu´entend-on par Economie?

L’Economie est la science de l’administration des ressources rares et a usage alternatif, en vue de la satisfaction du bien être de l´Homme.

C’est une discipline qui étudie les formes que prend le comportement dans l’aménagement de ses ressources. Elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction des besoins nombreux et illimités.

Quelle est l´utilité de l´Economie ?

  • Elle facilite la compréhension du monde et des phénomènes économiques qui le guident, ainsi que des enjeux de notre société.
  • Elle est également utile parce que c’est une discipline au carrefour de plusieurs autres disciplines (la sociologie, la psychologie, etc. )
  • L’économie offre également les clefs de compréhension des problèmes sociaux, environnementaux ou politiques.

Que savez-vous des courants de pensée économique ?

      Il existe en économie trois courantsde pensées économiques : Le courant libéral  (composé des classiques et des néoclassiques) ; les marxistes  et les keynésiens.

  • Le courant libéral.  Le courant libéral se compose de deux branches : La branche classique (fin du 18e siècle) et la branche néoclassique (fin du 19e siècle).

 

-          Le courant classique

Les tenants de la pensée classique sont principalement : Adam Smith (1723-1790) ; Thomas Malthus (1766-1834) ; David Riccardo (1772-1823) et Jean Baptiste Say (1767-1832).

Les classiques analysent les principales fonctions économiques telles que la production, la consommation, les échanges. L’idée principale des classiques c’est la confiance aux  mécanismes du marché pour assurer les grands équilibres et la croissance économique. Tous   les classiques sont partisans du libre échange.

Les grands équilibres sont :

  1. 1.      L’équilibre sur le marché des biens et services. La production doit être égale à la consommation ;
  2. 2.      L’équilibre sur le marché du travail : les offres d’emploi doivent être égales aux demandes d’emploi ;
  3. 3.      L’équilibre du budget de l’Etat : les ressources publiques doivent être égales aux dépenses publiques. Déficit ou excédent budgétaire ;
  4. 4.      Equilibre sur le marché  monétaire : la demande monétaire doit être égale à l’offre de monnaie ;
  5. 5.      L’équilibre du marché financier : offre de financement égale à la demande de financement ;

Trois points fondamentaux caractérisent la pensée classique :

  1. 1.      La liberté des individus qui comprend notamment la liberté d’entreprendre,  la liberté de contracter, la liberté de  concurrence ;
  2. 2.      Le marché doit être un régulateur de l’économie dont le fonctionnement assure les grands équilibres ;
  3. 3.      La non intervention de l’Etat dans la vie économique. L’Etat doit se contenter  d’assurer les fonctions régaliennes.

-          Le courant néo-classique

Il tire ses origines des travaux de Léon Walras (1834-1910), d’Alfred Marshal (1842-1924) ; Stanley Jevons (1840-1921) ; Vilfriedo Pareto (1848-1923).

Ces auteurs approfondissent et rénovent la pensée classique en introduisant la modélisation mathématique. A travers le model de l’homo œconomicus (l’homme économique), ils insistent que tout comportement relève d’un calcul, d’un choix explicite ou implicite. Les questions qui les intéressent sont entre autres : 

  • Le processus de formation des prix des biens et des facteurs de production (c’est-à-dire les éléments qui concourent à la fabrication d’un bien (capital et travail) ;
  • la procédure de répartition  de la richesse entre les facteurs de production.

Les travaux des néoclassiques ont également permis d’observer à travers le concept d’utilité marginale, que la valeur à laquelle le consommateur estime un bien  est décroissante des quantités consommées. L’utilité marginale est la dernière fraction d’utilité. La pensée dite orthodoxe fait aussi référence à l’approche libérale.

  • Le courant marxiste

Il est tenu par Karl Marx (1818 – 1883) qui en est le fondateur.

 La pensée marxiste critique l’économie libérale et prône l’absence d’initiative privée. Pour Karl Marx, l’économie des marchés qui est le pendant de l’économie libérale est profondément injuste et inégalitaire. Les individus ne sont ni libres, ni égaux dans l’économie des marchés dans la répartition de la richesse. Pour lui, l’organisation capitaliste de la société aboutie à l’exploitation de la plus grande partie de la population par les détenteurs des moyens de production.

La société se divise ainsi en deux grandes classes qui s’affrontent : le prolétariat qui détient la force du travail et la bourgeoisie qui détient le capital. La pensée politique de Marx est à l’origine du socialisme et du communisme (alors que le courant libéral est à l’origine du capitalisme).

  • Le Keynésianisme

Développé par John Maynard Keynes (1883-1946), le keynésianisme se cristallise autour de 6 postulats. Pour Keynes, l’économie de marché est rarement en équilibre. L’Etat doit intervenir dans la vie économique pour rétablir les grands équilibres. Selon Keynes, on passe de l’Etat gendarme à l’Etat de providence. Contrairement à Marx, Keynes n’est pas opposé à l’économie des marchés. Il souhaite juste qu’elle soit régulée. La pensée de Keynes a été développée dans le célèbre ouvrage La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936).

Une analyse fine de l’évolution de la pensée économique permet d’observer que si chaque courant de pensée dispose d’un ancrage spécifique, les éléments de l’analyse économique sont toute fois communs, ils doivent être regroupés non pas en fonction des courants, mais en fonction de la grille d’analyse ou selon que le problème relève de la micro économie de la macro économie ou de la macro économie internationale. C’est à travers 3 grilles que nous allons analyser les éléments  d’initiation à l’économie.

Regards croisés sur quelques Concepts de base de l’économie.

      De manière générale, toute théorie économique manipule des concepts de base qui définissent : les objets d’économie, les actes économiques, les acteurs économiques.

  • Les objets économiques

Ils sont les constituants de la richesse matérielle et les moyens de la créer et de la faire circuler. Selon Adams SMITH, les objets économiques sont « l’étendue des nécessités, des commodités et des agréments de la vie humaine dont un homme peut jouir ». C’est le cas des biens, du travail, de la monnaie, des titres, des informations. Il faut distinguer parmi les objets économiques, ceux qui sont des marchandises et ceux qui ne le sont pas. Est considéré comme une marchandise, tout objet économique appropriable, c'est-à-dire sur lequel existe un droit de propriété privé. Ce droit permet à son détenteur d’interdire à tout autre l’usage de cet objet. Ce droit est aliénable, il peut être transféré en l’échange d’un droit sur un objet. Dans le même ordre d’idées, la défense nationale n’est pas appropriable, elle n’est pas une marchandise. Il en est de même de l’air et des océans. Il se pose des problèmes particuliers parce que ce sont des biens publics. Parmi les marchandises, il ya les biens et les services.

ü  Les biens et services

Les biens sont les éléments constituant la richesse et/ou permettant de la créer. En pratique, on utilise souvent la notion de biens et services. Mais la notion de service est en réalité très mal fondée et le coût des objets très hétérogène.

ü  Les ressources naturelles

Ce sont des objets économiques qui fournissent de la matière et de l’énergie. Toutes les ressources naturelles sont d’une façon ou d’une autre épuisables. Toute production matérielle dégrade l’énergie qu’elle utilise et produit des déchets.

ü  La monnaie

Une monnaie est un objet économique dont la forme matérielle peut être diverse (pièce d’or, d’argent, billet de banque, compte courant). Lorsqu’elle est unanimement acceptée, dans un espace géographique, elle constitue un équivalent général de tous les autres objets. Pour qu’elle puisse remplir ce rôle d’équivalent général, il faut que les acteurs fassent confiance à la monnaie. La confiance est le principe de base de l’existence d’une monnaie. Dans le monde, certaines monnaies sont acceptées dans tous les espaces géographiques, ce sont des monnaies convertibles ; d’autres ne sont pas acceptées en dehors de leur espace d’émission, ce sont des monnaies non convertibles (Exemple : FCFA, YUAN Chinois). Les monnaies convertibles s’échangent entre elles à travers un prix appelé taux de change.

ü  La force du travail

Il s’agit des capacités, des compétences de savoir et de savoir faire  acquises par des hommes et utilisables par eux pour produire et faire circuler des objets économiques. Dans une société libre, la force du travail est appropriable. Elle peut donc constituer une marchandise et peut être utilisée par chacun pour son propre compte ; mais elle peut aussi être aliénée, c'est-à-dire mise à disposition de l’autre en échange de monnaie.

ü  Les titres

De manière générale, le titre est la matérialisation d’une créance (ou d’une dette). L’acceptation de cette dette se fait contre l’engagement d’une compensation qui se traduit soit par le reversement ultérieur de la somme donnée mais augmentée d’un intérêt, soit par un flux régulier de revenu, soit par reversement ultérieur de la somme due. Dans tous les cas, le concept de titre est associé au rendement.

ü  L’information

Les informations que l’on considère en économie sont celles dont les acteurs ont besoin pour effectuer des actes économiques. Il faut distinguer 2 types d’informations : l’information codifiable et l’information tacite.

L’information codifiable est portée par des textes. Elle circule aujourd’hui à un cout très faible, parfois nul. L’information codifiable peut être appropriée et donc avoir le statut d’une marchandise.

L’information tacite est portée par des hommes : elle contribue à la qualité de leur force du travail. Exemple, savoir ou savoir faire. L’information tacite n’est transférable qu’à la condition d’obtenir la pleine coopération de ceux qui la portent. Elle est toujours une marchandise même si celui qui la porte décide de la transférer à titre gratuit.

C’est ce concept d’information qui est l’origine de l’Asymétrie de l’information.

  • Les actes économiques

Ce sont des actions par lesquelles se créent, circulent et sont détruits des objets économiques. Parmi les actes économiques, il ya la production, les échanges, la consommation et l’épargne.

ü  La production

La production est une opération économique qui consiste à inclure de la valeur ajoutée sur un bien ou un service. Dans le cas spécifique des biens, elle consiste à les transformer (intrants inputs) en d’autres biens (extrants ou output) en appliquant au premier des forces de travail.

 

ü  L’échange

Dans une économie de troc, l’échange consiste pour un acteur à recevoir un bien tandis que simultanément, il offre un objet en compensation. Alors que dans une économie monétaire, l’échange consiste à recevoir un bien tandis que simultanément, il offre de la monnaie. L’intérêt de la monnaie est de s’affranchir de l’obligation de ne vendre qu’à l’acteur à qui on achète.

ü  La consommation

Toute consommation de biens et de services est une destruction de ceux-ci. La consommation intermédiaire est une consommation productive, c'est-à-dire celle qui transforme des biens en d’autres alors que la consommation finale qui est un acte de destruction pure et simple, visant surtout à satisfaire les besoins humains.

ü  L’épargne

C’est la partie du revenu qui n’est pas consommée ou allouée aux loisirs. Cette fraction du revenu sert à investir.

  • Les acteurs économiques         

Les acteurs économiques sont des sujets ou agents individuels ou collectifs qui commettent des actes économiques en manipulant les objets économiques. Les acteurs se caractérisent par leur comportement à l’égard des objets économiques. On considère en économie deux types d’acteurs : les acteurs privés et les Etats.

Parmi les acteurs privés, on a les acteurs individuels et les acteurs collectifs. Ces derniers regroupent deux catégories : les organisations et les agrégats d’acteurs individuels. Les organisations sont des regroupements d’individus liés entre eux par des contrats. Ces contrats introduisent généralement une hiérarchie avec par exemple un chef. Le type d’organisation essentiel en économie c’est l’entreprise.

Les agrégats regroupent les individus ou les organisations qui effectuent les mêmes actes économiques et ont le même type de comportement. On peut citer les capitalistes ou les propriétaires fonciers.

Le principe des avantages comparatifs

La théorie des avantages comparatifs s’est alternée avec l’analyse marxiste qui considère la mondialisation comme indispensable à la survie du capitalisme. La surproduction et la baisse tendancieuse du taux de profil en cherchant des débouchés ; réalisation bilatérales colonisation puis en réaction le tiers mondisme en ont été les conséquences. Il en existe donc un échange inégal entre le centre et la périphérie. D’après ARGHIRI Emmanuel et Fernand Brouthel qui subit une spécialisation en produit primaire, on assiste à la monoculture et ou à la polarisation (dynamique par pole spécialisé) Ces facteurs les rendent très vulnérables du bloc dur développent.

 

  • agrégats et/ou indicateurs économiques usuels

 

Les agrégats macro économiques sont des grandeurs  qui traduisent la situation économique d’un pays. Ils constituent également les indicateurs d’analyse qui sont des éléments essentiels de la comptabilité nationale. La comptabilité macro économique est en priorité une comptabilité de flux car  les grandeurs qui sont mesurées sont observables sur un intervalle de temps donné généralement l’année. L’analyse économique retient le plus souvent 4 principaux agrégats :

 

-          Le produit intérieur brut (PIB) ;

 

-          La balance des paiements ;

 

-          L’inflation ;

 

-          Le chômage.

 

Le Produit Intérieur Brut ou PIB

 

Le PIB est un concept essentiel dans le cas de la comptabilité nationale. C’est l’indicateur par essence de richesse du pays au cours d’une période donnée. C’est l’ensemble des richesses créées dans un pays quelque soit sa nationalité.  Il existe 3 manières de mesurer le PIB. On peut mesurer le PIB sous l’optique de la production ou sous l’optique des dépenses ou encore sous l’optique du revenu.

 

  • Optique de la production

 

Dans le cadre comptable, pour évaluer la production nationale, on retient la production de tous les biens et services socialement organisés. Les services rendus par les administrations sont pris en compte. Le système comptable est distinct de la production marchande et celle non marchande. Les biens et services sont évalués au prix de base, les services non marchands sont évalués à leur cout de production. Le calcul du PIB sous l’optique de la production est obtenu en faisant la somme des valeurs ajoutées des productions obtenues des différents agents. (La valeur ajoutée est définie comme étant la différence entre la valeur de production et la valeur des consommations intermédiaires. La formule la plus large du calcul du PIB sous l’optique de la production est la suivante

 

PIB = VA+Impôt sur produit – subvention sur produit

 

  • Optique du revenu (salaires, dividende, etc.)

 

De l’opération de production, nait la valeur ajoutée qui engendre un montant de revenu qui lui est strictement équivalent. Or au niveau de chaque entreprise, la valeur ajoutée se partage intégralement entre salaire adressé aux ménages, les charges qui vont à l’Etat, et l’excédent brut d’exploitation. L’excédent brut d’exploitation qui reste est divisé en 3 parts : d’abord les dividendes et intérêts des titres émis par les entreprises ; ensuite c’est le cash flow retenu par l’entreprise, la 3e part ce sont les impôts et taxes. Ces différentes parts nous donnent donc les revenus disponibles des 3 catégories d’acteurs (entreprise, ménage, Etat).

 

C´est quoi la politique budgétaire ?

 

            La politique budgétaire est un levier de politique économique qui est à la disposition souveraine des Etats. Toutefois, cet instrument peut faire l’objet de cadrage par les instances communautaires ou internationales afin d’atténuer les dérapages possibles.

 

            Les mécanismes, les effets et les préconisations de politique budgétaire dépendent parfois des objectifs visés.

 

A-    Effets de la politique budgétaire

 

            La politique budgétaire a essentiellement deux types d’effets :

 

  • Un effet stabilisateur et
  • un effet multiplicateur.

 

ü  Effets stabilisateur de la politique budgétaire

 

Les recettes et les dépenses publiques  exercent spontanément une action contra-cyclique sur l’activité économique, c'est-à-dire qu’elle attenue les aléas de la conjoncture économique. En effet, une partie des dépenses publiques est mécaniquement liée à la conjoncture. C’est notamment le cas des dépenses d’indemnisation du chômage ou des prestations sociales. Aussi, lorsque l’activité économique ralentie, les dépenses publiques ont tendance à augmenter tandis que les recettes ralentissent mécaniquement. La détérioration de l’activité économique provoque donc un transfert de revenu, des administrations publiques vers les agents privés, ce qui atténue l’effet du ralentissement économique. Par conséquent, les recettes et dépenses publiques fonctionnent comme des stabilisateurs automatiques.

 

ü  Effet propulseur : le  multiplicateur keynésien

 

L’effet propulseur de l’activité économique est obtenu à travers une politique budgétaire volontariste ou laxiste. Elle consiste à soutenir l’activité économique à court terme à travers des dépenses élevées qui vont faire jouer le multiplicateur keynésien. Le principe du multiplicateur keynésien est le suivant : l’augmentation des dépenses engendre une augmentation du revenu disponible qui engendre une  augmentation de la demande qui à son tour engendre l’augmentation de la production et qui elle-même engendre une nouvelle augmentation du revenu (les entreprises recrutent et crée des emplois donc du revenu). L’objectif de cette politique est de compenser la faiblesse des dépenses privées par un accroissement des dépenses publiques. Au niveau du marché de l’emploi, cette politique peut être utile si on considère qu’une part importante du chômage est de type keynésien (un chômage résultant de l’absence des débouchées lorsqu’on est dans un équilibre de sous emploi).

 

  • Les limites de la politique budgétaire

 

Une politique budgétaire volontariste peut néanmoins avoir des effets défavorables sur l’activité économique. Les critiques de la politique budgétaire ont essentiellement été formulées par les monétaristes et les néo classiques.

 

La première critique est que la politique budgétaire volontariste engendre des effets d’éviction. Les besoins de financement liés à l’accroissement des dépenses publiques provoquent généralement une hausse des empreints de l’Etat et des taux d’intérêts or cette hausse des taux d’intérêt décourage une partie des achats des consommateurs financés par l’emprunt et réduit les investissements des entreprises. 

 

 De plus, la politique budgétaire laxiste peut accroitre les déficits budgétaires qui viennent gonfler l’encours de la dette et augmenter les charges futures de l’Etat. Cela est une limite pour les investissements avenirs car les taux d’intérêts seront encore plus élevés pour l’Etat.

 

  • La politique monétaire

 

Contrairement à la politique budgétaire, la politique monétaire est à la charge de la banque centrale. Celle-ci détient également les missions de régulation du secteur financier en plus de son rôle initial d’institut d’émission de la monnaie.

 

ü  Définition et mesure de la monnaie

 

On appelle monnaie tout actif pouvant être facilement utilisé pour effectuer des transactions. La monnaie regroupe les actifs les plus liquides dans l’économie. On l’oppose parfois aux actifs financiers et aux actifs immobiliers. On assigne généralement trois fonctions à la monnaie :

 

  • La monnaie est une réserve de valeur (épargne) ;
  • C’est une unité de compte (empreint de 100F) ;
  • C’est un moyen d’échange.

 

Il existe plusieurs mesures du stock monétaire.  Elles sont faites selon le degré de liquidité considéré. La première mesure du stock monétaire est appelé « monnaie fiduciaire ou base monétaire  notée M0» c’est l’ensemble des pièces et billets en circulation.

 

M1= MO+les dépôts à vue dans les comptes bancaires

 

M2= M1+ les dépôts à terme dans les institutions bancaires.

 

M3= M2+ les autres comptes dans les institutions non bancaires (placements)

 

M4= M3+ les bons du trésor

 

ü  Objectifs et Instruments de la politique monétaire    

 

De manière globale, L’objectif essentiel de la politique monétaire est d’ajuster la quantité de monnaie en circulation aux besoins de l’économie. De manière spécifique, les objectifs de la politique monétaire sont ceux développés dans le carré magique de Kaldor. Cependant, les finalités de la politique monétaire peuvent être déclinées en objectifs intermédiaires. On distingue trois objectifs intermédiaires :

 

  • · Un objectif de progression d’un agrégat monétaire ;
  • · Un objectif de taux d’intérêt ;
  • · Un objectif de taux de change.

 

 

 

Pour Keynes les objectifs de la politique monétaire doivent dépendre du niveau d’emploi et du niveau d’inflation. Pour lui, le taux d’intérêt est l’instrument et l’objectif intermédiaire privilégié de la politique monétaire.

 

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